14 décembre 2011
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Marie-José Palmen et al., « L’authenticité de la prononciation dans l’acquisition d’une langue étrangère au-delà de la période critique : des apprenants néerlandais parvenus à un niveau très avancé en français », Acquisition et interaction en langue étrangère, ID : 10.4000/aile.742
Cet article est le compte rendu de la troisième étude dans une série de recherches conçues pour mettre à l’épreuve l’hypothèse de Scovel (1988) selon laquelle un apprenant débutant une langue étrangère au delà de la période critique biologiquement déterminée pour l’acquisition, ne peut jamais acquérir une prononciation parfaite. L’étude décrite ici porte sur des apprenants néerlandais qui ont atteint un niveau très avancé en français, dans le but de voir si des juges francophones natifs pouvaient distinguer leur prononciation de celle de locuteurs francophones natifs. Il est ressorti des analyses statistiques de ces jugements que trois participants pouvaient se faire passer pour des locuteurs natifs. Selon les auteurs, les résultats de cette recherche peuvent faire mettre en doute l’existence d’une barrière biologique absolue pour l’acquisition de la prononciation d’une langue étrangère. Le succès de certains apprenants s’expliquerait du moins partiellement par la combinaison de certaines caractéristiques personnelles et de certains contextes d’apprentissage.