L’authenticité de la prononciation dans l’acquisition d’une langue étrangère au-delà de la période critique : des apprenants néerlandais parvenus à un niveau très avancé en français

Fiche du document

Date

14 décembre 2011

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1243-969X

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1778-7432

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess



Citer ce document

Marie-José Palmen et al., « L’authenticité de la prononciation dans l’acquisition d’une langue étrangère au-delà de la période critique : des apprenants néerlandais parvenus à un niveau très avancé en français », Acquisition et interaction en langue étrangère, ID : 10.4000/aile.742


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article est le compte rendu de la troisième étude dans une série de recherches conçues pour mettre à l’épreuve l’hypothèse de Scovel (1988) selon laquelle un apprenant débutant une langue étrangère au delà de la période critique biologiquement déterminée pour l’acquisition, ne peut jamais acquérir une prononciation parfaite. L’étude décrite ici porte sur des apprenants néerlandais qui ont atteint un niveau très avancé en français, dans le but de voir si des juges francophones natifs pouvaient distinguer leur prononciation de celle de locuteurs francophones natifs. Il est ressorti des analyses statistiques de ces jugements que trois participants pouvaient se faire passer pour des locuteurs natifs. Selon les auteurs, les résultats de cette recherche peuvent faire mettre en doute l’existence d’une barrière biologique absolue pour l’acquisition de la prononciation d’une langue étrangère. Le succès de certains apprenants s’expliquerait du moins partiellement par la combinaison de certaines caractéristiques personnelles et de certains contextes d’apprentissage.

This paper reports on the third of three studies investigating Scovel’s (1988) claim that an authentic accent in a foreign language is unattainable for those who start to acquire the language after the close of the biologically-based critical period for language learning. Speech samples from two groups of Dutch learners of French – one of them very advanced – and a native speaker control group were judged for accent by French native speakers. Analysis of the judgements revealed that three learners could indeed pass for native speakers of French. The authors claim that these results suggest that there is no absolute biological barrier to the acquisition of an authentic accent in a foreign language. They also suggest that the success of the exceptional learners in this study may have been at least partly due to a combination of certain learner and learning context factors.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en