Entre opposition et intégration. Les départements du Rhin dans la première phase de la restauration (1814-1832)

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14 décembre 2017

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Gabriele B. Clemens, « Entre opposition et intégration. Les départements du Rhin dans la première phase de la restauration (1814-1832) », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, ID : 10.4000/allemagne.469


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Entre 1794 et 1814, la rive gauche du Rhin changea deux fois de régime politique : sous la Révolution puis au congrès de Vienne. À la fin du xixe siècle, l’historiographie allemande la considéra comme le bastion avancé de la germanité, mais l’analyse historique récente retire une impression plus mitigée des traces écrites laissées par les cadres de l’administration et de la justice ou les bourgeois, notamment dans les territoires attribués à la Prusse en 1815. L’attachement à l’État ne se définissant alors pas en termes nationaux, les Français avaient été jugés à leur comportement, notamment aux réformes qu’ils avaient introduites (modernisation juridique, vente de biens nationaux) qui trouvèrent un écho favorable dans la population. Le passage à l’administration prussienne en 1815 ne se fit pas sans controverses, qui poussèrent le nouveau pouvoir à entériner les transferts de propriété et à ne pas restaurer complètement l’ancienne prééminence de la noblesse. Des difficultés économiques dues au coût des guerres contre Napoléon et aux mauvaises récoltes achevèrent de rendre le retour à l’Allemagne moins attractif que le souvenir de l’annexion française.

Die linksrheinischen Departements des napoleonischen Empires wurden 1815 auf dem Wiener Kongress dem Königreich Preußen zugeteilt. Im Rheinland hielt sich die Begeisterung darüber, nun preußischer Untertan zu werden, in engen Grenzen. Der Beitrag fokussiert drei neuralgische Punkte in der ersten Phase der Restauration: Die preußische Beamtenpolitik, die Frage der Nationalgüter und die Auseinandersetzungen um die politische Partizipation. Während die Beamtenpolitik und die Frage der Nationalgüterverkäufe weitgehend konfliktfrei geregelt wurden, weil Preußen hier wenig veränderte, kam es bezüglich der Frage der politischen Partizipation zu heftigen Kontroversen. Dies vor allem, weil der König das Versprechen eine Verfassung zu erlassen, nicht einlöste.

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