Le sacrifice du sauveur ? Mort et transfiguration de Gustave Adolphe de Suède dans la propagande protestante de 1632 à nos jours

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4 janvier 2019

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Frank Muller, « Le sacrifice du sauveur ? Mort et transfiguration de Gustave Adolphe de Suède dans la propagande protestante de 1632 à nos jours », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, ID : 10.4000/allemagne.971


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Résumé Fr De

Dès son débarquement en Allemagne, le roi de Suède Gustave Adolphe a été présenté par la propagande protestante comme l’envoyé du Très-Haut pour sauver le protestantisme allemand, en l’insérant dans une histoire du salut quelque peu laïcisée. Une vague d’écrits et de feuilles volantes illustrées accompagne sa campagne victorieuse. Après sa mort, l’accent va être mis sur son sacrifice et la comparaison avec le sacrifice du Christ apparaît même quelquefois. On affirme aussi que symboliquement il n’est pas mort et qu’il doit continuer d’inspirer la lutte contre « l’Antéchrist ». Après une relative éclipse au xviiie siècle, son souvenir est à nouveau fortement affirmé en Allemagne, sur le lieu de sa mort à Lützen, principalement à partir du 200e anniversaire de sa mort en 1832, et au début du xxe siècle, une chapelle à sa mémoire sera construite à cet endroit, associant, comme ce fut souvent le cas dès le début, le souvenir du roi à celui de Luther.

Schon gleich nach seiner Landung hat die protestantische Propaganda den König von Schweden, Gustav Adolf, als Gottes Abgesandten, um den deutschen Protestantismus zu retten, dargestellt. Er wurde in einer Reihe biblische Helden hineingegliedert und so in einer ein wenig verweltlichten Heilsgeschichte eingesetzt. Sein siegreicher Feldzug war von einer Flut von Schriften und Flugblätter begleitet. Sein Tod wurde als Opfertod dargestellt und mehrmals mit Christis Opfer verglichen. Man schrieb auch, daß er symbolisch noch lebte und daß man ihn als Vorbild nehmen sollte in dem Kampf gegen den „Antichrist“. Nach relativer Verdunkelung im 18. Jahrhundert wurde im 19. Jahrhundert sein Andenken in Deutschland wieder stark bestätigt und das hauptsächlich in Lützen, wo er den Tod fand. In 1832 wurden die 200 Jahren nach seinem Tod feierlich begangen, und anfangs des 20. Jahrhunderts baute man an der Stelle der Schlacht eine Gedächtniskapelle, wo man Gustav Adolfs Erinnerung mit derer Luther vereinigte.

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