30 mars 2012
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Françoise Steudler-Delaherche, « Écrire sur l’ivrognerie en Alsace (vers 1750-1870) : récits et logiques d’action », Revue d’Alsace, ID : 10.4000/alsace.1282
La période qui va du milieu du XVIIIe au milieu du XIXe siècle environ semble occuper, particulièrement en Alsace, une place stratégique dans l’évolution des sensibilités en matière de consommations d’alcool. À partir de sources littéraires, il est possible de mettre en évidence, relativement à ces usages, tout un ensemble d’images, souvent positives, mais aussi, quand il s’agit d’« ivrognerie », très péjoratives. Et il apparaît bien que de tels textes peuvent être vus comme n’étant pas seulement des réceptacles passifs de représentations et de comportements, mais comme constituant aussi, dans l’optique d’un nécessaire compromis, autant d’outils puissants de détermination de normes socialement acceptées.