La prise en charge des mutilés de guerre alsaciens-lorrains à partir de 1918

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25 octobre 2013

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Résumé Fr En De

Pour les mutilés de guerre, l’Armistice ne signifie pas un retour à la vie normale. Tandis que certains nécessitent encore des séjours plus ou moins longs à hôpital, la plupart, à cause de leur infirmité, ne peut plus exercer le métier d’avant-guerre et se retrouve confronté au problème de la réinsertion professionnelle. Les Etats belligérants, reconnaissants du sacrifice de ces hommes pour la patrie, leur reconnaissent un droit à pension d’invalidité et assurent le fonctionnement d’écoles de rééducation professionnelle. A qui, de l’Allemagne ou de la France, revient alors la prise en charge des mutilés de guerre alsaciens-lorrains, qui ont été blessés sous l’uniforme allemand mais deviennent français en vertu du traité de Versailles ? Dans un premier temps, les autorités françaises jouent le rôle d’intermédiaire entre les systèmes de pension et de rééducation allemands et les mutilés alsaciens-lorrains, avant d’en assurer pleinement la charge par l’extension à ces hommes du bénéfice de la législation française.

The return into the civilian life is difficult for the disabled soldiers of the First World War. While some of them have to stay for a long time at the hospital, others are just able to do light work. They need a help to reintegration into labor market. Grateful for their patriotic sacrifice, states recognize them a right for disability pension and support their vocational re-education in technical schools. Between France and Germany, which one must take care of the soldiers from Alsace-Lorraine? They are indeed wounded from the German army and return to the French nation at the end of the war. At first, French authorities make the link between German disability pension, German re-education system and the disabled veterans of Alsace-Lorraine, and then they apply the French legislation to this people.

Für die Kriegsversehrten heißt der Waffenstillstand keine normale Rückkehr zum Zivilleben. Manche brauchen noch einen längeren Aufenthalt im Krankenhaus und die meisten können ihren früheren Beruf nicht wieder aufnehmen. Es ist nötig ihnen dabei zu helfen, eine neue Arbeit zu finden. Die kriegsführenden Staaten erkennen ihre Aufopferung für das Vaterland. Sie gewähren deshalb diesen Männern den Anspruch auf Behindertenrenten und versichern ihnen eine berufliche Rehabilitation in entsprechenden Schulen. Wer soll sich aber um die Kriegsversehrten aus Elsass-Lothringen kümmern? Deutschland oder Frankreich? Mit der deutschen Uniform wurden sie verletzt… aber der Versailler Vertrag macht sie zu Franzosen. Zuerst spielen die französischen Behörden eine Vermittlerrolle zwischen den deutschen Rehabilitations- und Pensionssystemen und den Kriegsversehrten aus Elsass-Lothringen. Dann übernehmen sie allein die berufliche Rehabilitation und die Renten dieser Kriegsversehrten, da die französische Gesetzgebung angewandt werden soll.

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