For an aesthetics of ambiance

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13 octobre 2020

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Ambiances

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Jean-François Augoyard, « For an aesthetics of ambiance », Ambiances, ID : 10.4000/ambiances.3136


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Résumé En Fr

Why an aesthetics of ambiances? The answer to this question if far from being solely theoretical. It is associated with my personal career in research and academic teaching since the 1980s.On the one hand, observing everyday ethos, through walks, landscape sensitivity, sound practices, the reception of architecture and street arts have revealed the ambiance as an essential way to question the substance of what is unseen, the nature of the background to the lived environment.On the other hand, throughout my classes and aesthetics seminars in urban planning and architecture, “art’s place” in professions dominated by function forced me to rethink aesthetics as freed from its artistic imperative and digging into its more universal sensitive and atmospheric foundations.This paper reviews an aesthetics of ambiances that is currently being built, working on four levels. At the aesthetic level: what is the imperceptible? What role do non-visible forms play? At the epistemic level: how do we integrate the relevant knowledge that is still too exclusive? At the rhetorical level: how do the components of an ambiance organise themselves, and how can we name the configurations? At the level of aesthetic competence: who makes an ambiance? How are creation and reception divided?

Pourquoi une esthétique des ambiances ? La réponse est loin d’être simplement théorétique. Elle est chevillée à mon parcours personnel de recherche et d’enseignement universitaire depuis les années 80. D’un côté, l’observation de l’ethos quotidien, à travers la marche, la sensibilité paysagère, les pratiques sonores, la réception de l’architecture et des arts de la rue ont fait apparaitre l’ambiance comme une façon essentielle d’interroger la substance de l’inaperçu, la nature de l’arrière fond du monde vécu.De l’autre, au gré de mes cours et séminaires d’esthétique en urbanisme et architecture, la question de « la part de l’art » dans les métiers asservis à la fonctionnalité poussait à repenser une esthétique libérée de son impératif artistique et plongeant dans des fondements sensibles et atmosphériques plus universels ? Cet article fait le point sur une esthétique des ambiances en cours d’édification et qui travaille à quatre niveaux. Au niveau esthésique : qu’est-ce que l’imperceptible ? Et quel est le rôle des formes non visibles ? Au niveau épistémique : comment intégrer les diverses connaissances pertinentes mais travaillant trop dans l’exclusive ? Au niveau rhétorique : comment s’organisent les composantes d’une ambiance, et comment en nommer les configurations ? Au niveau de la compétence esthétique : qui fait une ambiance ? Comment se répartissent création et réception ?

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