Miasmas in the theatre: Encountering carceral atmospherics in Pests (2014)

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24 décembre 2020

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Molly McPhee, « Miasmas in the theatre: Encountering carceral atmospherics in Pests (2014) », Ambiances, ID : 10.4000/ambiances.3698


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Résumé En Fr

In Vivienne Franzmann’s Pests (Clean Break, 2014), two rat-women scamper around a putrefied “nest” of rotting mattresses. Written following residencies in women’s prisons, Franzmann intended Pests to raise awareness on what imprisoned women frequently report as part of their lived experience: poverty; domestic violence and sexual assault; and childhoods spent in care. “It is brutal, but it is authentic,” she says (Gentleman, 2014). The aftermath of prison becomes, in the carceral imaginary of Pests, intertwined with waste, disease and animality. In this, I suggest, it performs a miasma of dispossession and social exclusion. In this article I explore Pests as an example of what I call miasmatic performance. I investigate the aesthetics and politics of carceral atmospherics produced by this theatre, thinking through how they both elicit, and simultaneously confound, a collective desire to attribute a clear function to prison in society.

Pests (Clean Break, 2014), de Vivienne Franzmann, raconte l’histoire de deux femmes-rats qui courent autour d’un « nid » putréfié fait de matelas en décomposition. Écrit à la suite de résidences dans des prisons pour femmes, Pests était voulu par Franzmann comme une sensibilisation aux récits d’expériences souvent narrés par les détenues : la pauvreté, la violence domestique, les agressions sexuelles et les enfances passées en institution. « C’est brutal, mais c’est authentique » raconte-t-elle (Gentleman, 2014). Dans l’imaginaire carcéral de Pests, les conséquences de la prison se retrouvent liées aux rebuts, à la maladie et à l’animalité. Ainsi, comme nous le suggérons, cet imaginaire met en scène un miasme de dépossession et d’exclusion sociale. Dans cet article, nous explorons Pests comme un exemple de performance miasmatique. Nous étudions l’esthétique et la politique des atmosphères carcérales de cette pièce, avec en creux la façon dont elles explicitent et à la fois brouillent un désir collectif d’attribuer une fonction précise à la prison au sein de la société.

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