20 septembre 2015
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2266-839X
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Anetta Kepczynska-Walczak et al., « Built heritage perception through representation of its atmosphere », Ambiances, ID : 10.4000/ambiances.640
Une vision holistique de la ville s’est constituée avec l’apport des travaux fondamentaux de Kevin Lynch (L’Image de la cité, 1960) et de Christan Norberg-Schulz (Genius loci, 1979). Cette dernière publication notamment, définit l’identité des lieux comme la résultante d’un certain nombre de facteurs, y compris les valeurs immatérielles, ce qui a permis une meilleure compréhension de la complexité et de la richesse d’une ville. Des hypothèses similaires ont posé les fondements de la recommandation sur la protection du paysage urbain historique (PUH) adoptée lors de la Conférence Générale de l’UNESCO en 2011. Ces questions sont essentielles pour la visualisation du patrimoine bâti car les formes et les dimensions à elles seules ne permettent pas une compréhension complète d’un lieu. Les valeurs immatérielles sont également d’une grande importance. C’est le sujet principal de l’article, qui vise à présenter les méthodes et les techniques diverses de reconstruction et de représentation des bâtiments et des lieux patrimoniaux. Des études de cas fondées sur l’expérience professionnelle des auteurs illustrent ce propos. En particulier, les techniques de dessin à la main et les méthodes traditionnelles de visualisation sur ordinateur sont comparées. Cependant, malgré la technique adoptée, le plus important semble non seulement d'atteindre un certain niveau de précision mais aussi de réfléchir au genius loci des sites représentés. Ces deux questions doivent être bien mises en balance pour tendre vers un résultat durable et satisfaisant.