Autour, à travers et par-dessus

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27 octobre 2023

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Jordana Dym, « Autour, à travers et par-dessus », América, ID : 10.4000/america.6178


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Depuis la fin du xve siècle, les Européens ont voyagé vers, à travers et autour des Amériques, créant ou utilisant des cartes pour montrer leurs allures, leurs pagaies et leurs arrêts mécaniques. Les perspectives hémisphériques sont cartographiées depuis presque aussi longtemps – depuis que Martin Waldseemüller a surnommé les terres du Nouveau Monde « Amérique » dans sa carte du monde de 1507, représentant l’hémisphère comme un espace connecté. Depuis l’accession à l’indépendance au xixe siècle, les perspectives nord-américaines et ibéro-américaines, façonnées par des visions antérieures, ont « retracé » les cartes, offrant leurs propres visions sur les liens entre les Amériques et au-delà. Cet essai suggère comment les cartographies américaines populaires des mouvements terrestres, maritimes et aériens vers, à travers et autour de l’hémisphère révèlent les compréhensions impériales et nationales des Amériques de l’ère de la doctrine Monroe des États-Unis de 1823 et du Congrès de Panama de 1826 de Simón Bolívar à la politique du « Bon Voisin » et à la fondation de l’Organisation des États américains au xxe siècle. Ce faisant, il souligne comment les cartes de tous genres peuvent servir de sources pour aborder une grande variété de sujets de recherche.

Desde finales del siglo xv, los europeos han viajado por las Américas y sus alrededores, creando o utilizando mapas para mostrar sus pasos, remos y paradas. Las perspectivas hemisféricas se han cartografiado durante casi el mismo tiempo, desde que Martin Waldseemüller nombró «América» las tierras del Nuevo Mundo en su mapamundi de 1507, que representa un hemisferio conectado. Desde que lograron la independencia en el siglo xix, las perspectivas de América del Norte e Iberoamérica, moldeadas por visiones anteriores, se han «re-cartografiado», ofreciendo sus propias visiones sobre los vínculos entre las Américas y más allá. Este ensayo sugiere cómo las cartografías populares americanas de movimiento por tierra, mar y aire hacia, a través y alrededor del hemisferio revelan los entendimientos imperiales y nacionales de las Américas, desde la era de la Doctrina Monroe de Estados Unidos de 1823 y el Congreso de Panamá de Simón Bolívar en 1826 hasta la política del ‘Buen Vecino’ y la fundación de la Organización de los Estados Americanos en el siglo xx. Al hacerlo, subraya cómo los mapas de todo tipo pueden ser fuentes eficaces para abordar una amplia variedad de preguntas de investigación.

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