« Deconstructing the Map 2.0 » : réflexions sur une mise en pratique

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2 avril 2024

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Jens Andermann, « « Deconstructing the Map 2.0 » : réflexions sur une mise en pratique », América, ID : 10.4000/america.6802


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Résumé Fr Es

Publié à la fin des années 1980, l’essai du géographe et historien de la cartographie John Brian Harley, qu’évoque le titre de cet essai, nous a introduit à une approche poststructuraliste de la critique des cartes. Mobilisant une instrumentalité derridienne, Harley insistait sur une réimagination des cartes comme palimpsestes denses de gestes rhétoriques qui tissent un réseau complexe de pouvoir sur les pratiques spatiales qu’elles induisent. Ceux d’entre nous qui, au cours des décennies suivantes, ont appris à « déconstruire » les cartes comme des trames de conquête, de colonialité et de pouvoirs étatiques et para-étatiques, plutôt que comme de simples « représentations » d’espaces préexistants, ont commencé en même temps à explorer par la pratique pédagogique les multiples possibilités de « hacking » participatif offertes aujourd’hui par l’omniprésence des cartes numériques. Dans cet essai, je me demande si la possibilité inédite d’intervenir dans le dispositif cartographique peut nous offrir des opportunités pour une critique nouvelle et différente, un « déconstruire la carte 2.0 ». Après avoir rappelé rapidement ma propre expérience d’analyse « déconstructive » des cartes, je conclurai en présentant quelques usages concrets que l’on pourrait donner à la cartographie comme outil de production participative de connaissances1.

Publicado a finales de los años ochenta, el ensayo del geógrafo e historiador de la cartografía John Brian Harley que invoca el título de este ensayo, nos introdujo un enfoque pos-estructuralista en la crítica de los mapas. Movilizando un instrumentario derridiano, Harley se empeñaba a reimaginar los mapas como palimpsestos densos de gestos retóricos y que traman una compleja red de poder sobre las prácticas espaciales que incitan. Quienes, en las décadas siguientes, aprendimos a ‘desconstruir’ los mapas como tramas de conquista, colonialidad y poderes estatales y para-estatales, antes que como meras ‘representaciones’ de espacios pre-existentes, comenzamos al mismo tiempo a explorar en la práctica pedagógica las múltiples posibilidades de ‘hacking’ participativo que ofrece hoy día la omnipresencia de mapas digitales. En este ensayo, me pregunto si la novedosa posibilidad de intervenir el dispositivo cartográfico puede brindarnos oportunidades para una crítica nueva y diferente, un ‘deconstructing the map’ 2.0. Luego de repasar rápidamente mi propia experiencia de análisis ‘desconstructivo’ de mapas, voy a concluir presentando algunos usos concretos que podríamos dar a la cartografía como herramienta de producción participativa de conocimiento.

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