La carte n’est pas le territoirePourquoi et à quelle fin penser et s’approprier le territoire par la cartographie ?

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2 avril 2024

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Fernanda Oliveira de Almeida, « La carte n’est pas le territoirePourquoi et à quelle fin penser et s’approprier le territoire par la cartographie ? », América, ID : 10.4000/america.7189


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Il est difficile de dissocier une représentation de la réalité, d’autant plus que cette représentation est historiquement un instrument de pouvoir, de manière directe ou indirecte. Il faut préciser que la carte n’est pas le territoire, ni la réalité. Le territoire n’est pas neutre, il n’est pas non plus vide, il est avant tout la relation entre les sujets qui l’habitent et le pensent. Lorsque le territoire est pensé au moyen de la cartographie et à partir de l’évolution de ses techniques, une certaine organisation de l’espace s’impose et, avec elle, des stratégies de domination (Brunet, 1980). La cartographie, en tant qu’instrument de connaissance et de pouvoir, est capable de créer un imaginaire sur un certain territoire. C’est précisément sur ce pouvoir des cartes sur le territoire que se fonde le présent article. À partir de l’analyse des représentations territoriales de plateformes telles que Google Maps, la carte en tant qu’instrument de pouvoir est mise en question : pourquoi certains territoires ne sont-ils pas représentés et d’autres sont-ils « sur-représentés » ? De la non-représentation dans ces plateformes de territoires dits en litige, on conclut que, bien qu’elle ne soit pas le territoire, la carte a une grande influence sur celui-ci, ou du moins sur son imaginaire1.

Es difícil disociar una representación de la realidad, más aún si esta representación es históricamente un instrumento de poder, directa o indirectamente. Se requiere señalarlo: el mapa no es el territorio, tampoco la realidad. El territorio no es neutro, ni está vacío; es, sobre todo, la relación entre los sujetos que lo habitan y lo piensan. Cuando se piensa en el territorio mediante la cartografía y a partir de la evolución de sus técnicas, se impone una cierta organización del espacio y con ésta, estrategias de dominación (Brunet, 1980). La cartografía, como instrumento de conocimiento y poder, es capaz de crear un imaginario sobre un territorio determinado. En este poder de los mapas sobre el territorio se funda precisamente el presente texto. Desde el análisis de representaciones territoriales de plataformas como Google Maps, se cuestiona el mapa como instrumento de poder. ¿Por qué ciertos territorios no están representados y otros están «hiper representados»? A partir de la (no)representación en estas plataformas de territorios dichos en disputa, se concluye que, aunque no es el territorio, el mapa tiene una gran influencia en él, o por lo menos en su imaginario.

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