11 octobre 2010
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Marie-José Hanaï, « Le massacre de Tlatelolco (Mexique, 1968) : paroles et images des victimes », Amerika, ID : 10.4000/amerika.1011
La répression gouvernementale contre le mouvement estudiantin mexicain de 1968 a donné lieu à une réaction des intellectuels et écrivains pour lutter contre la chape du silence et de la violence institutionnalisée, pour inscrire dans la mémoire historique mexicaine la trace du mouvement et d’une jeunesse dont la protestation a été étranglée par les balles. Dès 1970, Octavio Paz analyse le système officiel de la répression ; en 1971, Elena Poniatowska recueille des photographies des victimes et les voix de ceux qui ne doivent pas être oubliés ; en 1999, Carlos Fuentes donne une résonance romanesque à cet événement en en faisant un chapitre de la vie de Laura Díaz, personnage qui symbolise la mémoire du XXe siècle mexicain et qui photographie les événements de Tlatelolco. De l’essai au témoignage et au roman, comment le drame de Tlatelolco prend-il place dans la mémoire des Mexicains ?