Comment conserver la beauté face à l’avancée de la civilisation ? Le cinéma de Terrence Malick ou la quête du paradis perdu

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22 juillet 2022

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Cet article vise à étudier la représentation de la beauté de la nature dans le cinéma de Terrence Malick, comme image d’un paradis perdu, rendu impossible par l’avancée de la civilisation. Les cinq premiers films du réalisateur texan sont consacrés à des moments fondateurs de l’histoire des Etats-Unis – l’arrivée des colons anglais, l’industrialisation du pays, la Seconde Guerre Mondiale - durant lesquels l’état de culture prend peu à peu le pas sur l’état de nature. Dès lors, l’enjeu principal de ces films, qui s’attachent à magnifier les territoires états-uniens, consiste à savoir comment l’Homme peut encore entretenir un rapport authentique avec le monde qui l’entoure et s’élever au contact de la nature et de sa beauté.

This article aims to study the representation of the beauty of nature in Terrence Malick’s movies, as the image of a lost paradise, made impossible by the advance of the civilization. The Texan director’s first five movies are dedicated to founding moments of the history of the United States – the arrival of the English colonists, the country’s industrialization, and the Second World War – during which the state of culture gradually takes over from the state of nature. From then on, the issue of the movies, which strive to exalt the American territories, is to find out how the human being can still maintain an authentic relationship with the world around him and rise in contact with nature and its beauty.

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