Violence homicide, drogues et déstructuration sociale

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12 juin 2013

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Olga L. González, « Violence homicide, drogues et déstructuration sociale », Amerika, ID : 10.4000/amerika.3956


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On parle souvent de la « colombianisation du Mexique » pour décrire le phénomène de la violence au Mexique. La connaissance de processus sociaux de ces deux pays, ainsi que l’examen des données et l’étude des rapports spécialisés sur la violence homicide dans ces deux pays nous permettent de nous pencher sur les différences, les similarités de cette violence, et aussi sur les réponses de la société. Dans un premier temps, nous étudions les niveaux de la violence homicide au Mexique et en Colombie et nous rappelons que ceux-ci sont trois fois plus élevés dans ce dernier pays. Aussi, le parallélisme entre les deux pays se trouve ailleurs, dans les caractéristiques communes à la montée de cette violence. En effet, l’arrivée des mafias, mais surtout la concurrence avec d’autres acteurs armés (l’armée légale ou d’autres groupes) entraîne une hausse brutale de la violence homicide. Par la suite, nous montrons comment les mafias provoquent la hausse des violences homicides dans des régions, vastes en Colombie, localisées au Mexique, où le tissu social est déjà affaibli. Les contextes de déstructuration sociale sont favorables à la pénétration de ces acteurs au sein de la société, qu’ils fragilisent davantage. La dernière partie de cet article explore les différentes réponses (mobilisations sociales) face à ce problème. C’est ici où le contraste entre les deux pays est le plus remarquable. Nous concluons avec quelques questions sur les capacités d’action devant le grave problème de la violence homicide en Amérique latine.

The expression « colombianisation of Mexico » is often used to describe the phenomenon of homicidal violence in Mexico. The analysis of social processes in both countries and the study of data and specialized reports nuance this statement. In this article, we will examine the differences and similarities of this violence, as well as society's reactions towards it. Firstly, we will study the levels of  this violence, noting that it is three times higher in Colombia than in Mexico. The parallelism must be found elsewhere, in the common characteristics of the rise of violence : the arrival of mafias, but also in the competition with other armed actors (legal armies or other groups) which causes a sharp increase of homicidal violence. Secondly, we will show how mafias cause a rise in violence in places where social fabric is weakened : in large regions of Colombia, and more localized ones in Mexico. The contexts of social disintegration are favorable to the penetration of these actors in a society which subsequently weakens further. Finally this document will explore the social mobilization : the contrast between the two countries is remarkable. We conclude with some questions about the capacity for action to the serious problem of violence in Latin America.

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