Figuras femeninas y desplazamiento forzado. Nuevos enfoques en las cinematografías colombiana y peruana contemporáneas

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25 décembre 2015

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Amanda Rueda et al., « Figuras femeninas y desplazamiento forzado. Nuevos enfoques en las cinematografías colombiana y peruana contemporáneas », Amerika, ID : 10.4000/amerika.6980


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Varios países latinoamericanos han sufrido y siguen sufriendo las consecuencias de los conflictos armados internos. Cabe destacar el creciente interés que parecen mostrar jóvenes cineastas por representar la problemática de la violencia y de los desplazamientos forzados relacionados con los conflictos armados, en particular en el caso de Colombia y Perú. Algunas producciones cinematográficas latinoamericanas actuales han ido abandonando el carácter espectacular y partidista adoptado en las décadas anteriores y proponen nuevas lecturas y miradas sobre los desplazamientos. Poco a poco se ha abandonado la visión de la víctima anónima –presente particularmente en las representaciones mediáticas dominantes- para centrarse en las experiencias individuales de los personajes y poner en escena a víctimas del conflicto armado hasta entonces olvidadas y silenciadas como lo han sido las mujeres, las comunidades afrocolombianas o las poblaciones indígenas. Este artículo tiene como objetivo analizar, desde una perspectiva comparada, los discursos cinematográficos que se generan en torno a la mujer en el contexto del conflicto armado, a partir de una película colombiana: La Sirga de William Vega (2012) y otra peruana: La teta asustada de Claudia Llosa (2009). Ambas se centran en la vida de jóvenes profundamente marcadas por la experiencia del conflicto armado sufrido en sus respetivos países. Analizaremos en qué medida estas dos películas representan una ruptura discursiva con las anteriores producciones cinematográficas y veremos qué discursos generan sobre la vivencia de la mujer indígena desplazada.

De nombreux pays latino-américains ont souffert et souffrent encore des conséquences des conflits armés internes. Au cours de ces dernières années, de jeunes cinéastes ont montré un intérêt particulier à représenter le thème de la violence et des déplacements forcés, en particulier en Colombie et au Pérou. Certaines productions cinématographiques latino-américaines actuelles ont abandonné le caractère spectaculaire et partisan adopté jusqu’alors et proposent une nouvelle lecture et un nouveau regard sur les déplacements. Peu à peu, la représentation de la victime anonyme a été abandonnée –représentation particulièrement présente dans le discours médiatique dominant- et les cinéastes ont choisi de s’intéresser aux expériences individuelles des personnages en mettant en scène des victimes du conflit armé jusqu’alors oubliées et réduites au silence comme l’ont été les femmes, les communautés afro-colombiennes ou encore les populations indigènes. Cet article a pour objectif d’analyser les discours cinématographiques qui se construisent dans le contexte du conflit armé à partir d’une analyse comparée du film colombien de William Vega, La Sirga (2012), et de La teta asustada de la péruvienne Claudia Llosa. Ces deux films relatent la vie de jeunes femmes profondément marquées par l’expérience du conflit armé dans les pays respectifs des deux réalisateurs. Nous analyserons dans quelle mesure ces deux films constituent une rupture avec le discours des productions cinématographiques antérieures et nous verrons quels sont les représentations qui émergent sur le vécue de la femme indienne déplacée.

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