Les enjeux esthétiques du traditionnel et du populaire

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17 mai 2012

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Olmos Aguilera Miguel, « Les enjeux esthétiques du traditionnel et du populaire », Amerika, ID : 10.4000/amerika.774


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Dès les débuts de l’anthropologie académique, l’art et la musique indigènes, longtemps appelés arts primitifs, ont représenté un champ d’étude radicalement opposé à l’art des sociétés modernes. La distance existante entre les sociétés exotiques et le continent européen était telle qu’il semblait incohérent de comparer les expressions artistiques des sauvages à celles de la société victorienne. Cependant, les processus coloniaux du XXe siècle ont accéléré les métissages si bien que nombre de chefs-d’œuvre de l’art occidental ont trouvé leur base dans l’univers symbolique des cultures indigènes […]. Ainsi, la musique urbaine impulsée par les grands moyens de communication oscille entre la tradition et la modernité, nous mettant souvent dans l’impasse au moment de définir le strictement traditionnel et la musique de construction médiatique : Quelle est la frontière entre la musique traditionnelle et la musique médiatique ? Quels sont les rôles joués par la mémoire et l’oubli dans ces deux phénomènes ? Quels types d’identités prennent forme à l’intérieur de la musique médiatique, et quelles sont les différences entre celles-ci et la musique traditionnelle ? Quel est le mécanisme déclencheur des dispositifs de plaisir artistique dans chacune de ces expressions musicales ?

From the beginning of academic anthropology, indigenous art and music— for a long time referred to as primitive arts— represented an area of study radically opposed to art in modern societies. The gap between exotic societies and the European continent was such that it seemed irrelevant to compare primitive art expressions to those of the Victorian society. However, the colonial processes of the 20th century have increased interracial mixing, thus a lot of occidental masterpieces are based on the symbolic world of indigenous cultures […]. Urban music, powered by the media hovers between tradition and modernity, making it difficult to define what is strictly traditional and music that is purely media-related: What are the boundaries between traditional music and media-related music? What are the roles played by memory in both types of music? What are the types of identity that appear within media-related music, and what are the differences with those of traditional music? What is the mechanism that triggers artistic pleasure in each of these musical expressions?

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