Ainos in Thrace: Research Perspectives in Historical Geography and Geoarchaeology

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2 mars 2020

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Anatolia Antiqua

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fortifications ports nécropoles routes delta salines pêcheries géoarchéologie géophysique palynologie Fortifications harbors necropoleis roads delta salines fisheries geoarchaeology geophysics palynology

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Fortification, Primitive Forts Fortalezas Fortines Fuertes Plazas fuertes Recintos fortificados Delta Ouvrages de défense militaire Ouvrages fortifiés Fortifications territoriales Installations militaires Enceintes fortifiées Systèmes de fortifications Ouvrages militaires Forteresses Places fortes Fronts fortifiés

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Anca Dan et al., « Ainos in Thrace: Research Perspectives in Historical Geography and Geoarchaeology », Anatolia Antiqua, ID : 10.4000/anatoliaantiqua.882

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Résumé En Fr

Before the closing of its lagoons and the progradation of the Hebros delta, Ainos took advantage of an almost insulate position, which made it one of the main hubs between the Greek Aegean and the Thracian hinterland. Annual Turkish archaeological excavations (since 1973) and international geoarchaeological research (since 2011-2012) have revealed several components of the polis’ territory (necropoleis, roads, anchoring sites, fortifications) and offered information about the ecological impact of the Greek, Roman, Byzantine and Ottoman occupation on the natural environment. This article is a short critical synthesis of these discoveries, which can serve as a basis for the reconstruction of Ainos’ environmental history.

Avant la fermeture de ses lagunes et la progradation du delta de l’Hèbre, Ainos a bénéficié d’une position presque insulaire qui lui a permis d’être l’un des principaux centres d’échanges entre la mer Égée grecque et le continent thrace. Des fouilles systématiques turques qui ont lieu chaque année (depuis 1973) et des recherches géoarchéologiques internationales (depuis 2011-2012) ont identifié et mis au jour plusieurs composantes du territoire urbain et périurbain (nécropoles, routes, mouillages, fortifications) et ont fourni des données sur l’impact de l’occupation grecque, romaine, byzantine et ottomane sur l’environnement. L’article offre une brève synthèse critique de ces découvertes, qui peut servir de base à une histoire environnementale d’Ainos.

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