Reading, Writing and the “Straight White Male”: What Masculinity Studies Does to Literary Analysis

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16 juillet 2020

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Pierre-Antoine Pellerin, « Reading, Writing and the “Straight White Male”: What Masculinity Studies Does to Literary Analysis », Angles, ID : 10.4000/angles.1663


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Résumé En Fr

This article aims at mapping out some of the ways in which masculinity studies has recently renewed the critical approach to certain literary texts. It argues that this fairly new disciplinary field has helped to de-territorialize literary inquiry and challenges deep-rooted assumptions about reading and writing. Essentialist notions like “masculine writing,” bodily analogies between the pen and the phallus, and psychoanalytical tools such as the Oedipus myth have tended to obfuscate the multitude of masculine identities at work in literature. Combined with the textual and performative approach developed by queer theorists, the work done by historians of masculinity enables, for instance, to shed light on the pressures that burdened authorial identity in a context of homophobia like the Cold War period in the United States, to delineate the ways in which the constitutive homosociality of poetic circles in the 1950s fashioned their aesthetic norms and practices, and to deconstruct the narrative codes and the fictions of masculinity which structured certain literary genres like the crime novel and the adventure novel.

Cet article se propose d’examiner la façon dont les études sur la masculinité ont récemment permis de renouveler l’approche de certains textes littéraires. Il défend l’idée que ce champ disciplinaire relativement nouveau a permis de déterritorialiser l’épistémologie littéraire et d’interroger certains présupposés qui structurent l’approche critique de l’écriture et de la lecture. Qu’il s’agisse de notions essentialistes telles que « l’écriture masculine », des analogies corporelles entre stylo et phallus ou de certains outils psychanalytiques comme le mythe d’Œdipe, l’analyse littéraire du genre est parfois restée aveugle à la multiplicité d’identités masculines à l’œuvre en littérature. Conjugué à l’approche textuelle et performative formulée par les théoriciens queer, le travail des historiens de la masculinité permet par exemple de rendre visible les pressions qui s’exercent sur l’identité auctoriale dans un contexte d’homophobie généralisée comme celui de la Guerre froide aux Etats-Unis, de comprendre comment l’homosocialité constitutive des cercles poétiques des années 1950 façonne leurs normes et leurs pratiques esthétiques et de déconstruire les codes narratifs et les fictions du masculin qui structurent certains genres littéraires comme le roman noir et le roman d’aventure.

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