Collective Amnesia and Generational Memory in Kamila Shamsie’s Kartography

Résumé En Fr

The war of 1971 has been widely represented in all forms of media in Bangladesh. However, Pakistani literature offers a stark contrast, as references to the war are sparse. The representation of the war in Pakistani official discourse is also understandably contradictory to that of Bangladesh. Kamila Shamsie’s Kartography (2001) is one of the few Pakistani novels setting the 1971 war as its backdrop. This article attempts to understand the role of literary narratives to offer a perspective which diverges from the nationalist public narrative. It endeavours to locate the novel in a world of proliferating international apologies for historical misdeeds. It delineates the cyclical nature of violence and hatred as demonstrated in the novel by drawing connections between various historical events and their memories, as it attempts to understand how the relationship between personal and political shapes individual and national identity. This article demonstrates through a close reading of the novel how narratives are used to forge collective amnesia and collective denial of responsibility, interrogating generational guilt and national self-examination as illustrated in Kartography.

La guerre de 1971 a été largement représentée sous différentes formes au Bangladesh. Cependant, la littérature pakistanaise offre un contraste frappant, les références à la guerre étant rares. La représentation de la guerre dans le discours officiel pakistanais est également à l’opposé de celle du Bangladesh. Kartography (2001) de Kamila Shamsie est l'un des rares romans pakistanais qui a pour toile de fond la guerre de 1971. Cet article étudie ce roman dans le but de comprendre le rôle des récits littéraires pour offrir une perspective alternative au récit nationaliste. Il s'efforce de situer le roman dans un monde où prolifèrent les excuses internationales pour les méfaits de l'histoire. Il décrit la nature cyclique de la violence et de la haine telle qu’elle est démontrée dans le roman en établissant des liens entre divers événements historiques et leurs souvenirs afin de comprendre comment la relation entre l’intime et le politique façonne l'identité individuelle et nationale. Cet article démontre, par une lecture attentive du roman, comment les récits sont utilisés pour forger une amnésie collective et un déni collectif de responsabilité en interrogeant la culpabilité générationnelle et l'examen de conscience national tels qu'ils sont illustrés dans Kartography.