Manchester’s health deal: Is devolution truly beneficial for the region?

Fiche du document

Date

11 janvier 2023

Discipline
Type de document
Périmètre
Identifiant
Source

Angles

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2274-2042

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Dalingwater  Louise, « Manchester’s health deal: Is devolution truly beneficial for the region? », Angles, ID : 10.4000/angles.5764


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The impetus to devolve power to regional health and social care partners is part of a general process towards devolution and decentralisation in the UK. Yet, for over a century or more, centralisation of power has been a key feature of UK regional policy. In 2015, on the eve of health budget devolution to Manchester, only 25% of public expenditure was allocated to local government. The NHS also followed a tradition of central control for much of the 20th century. From 1997 and the devolution process in Scotland, Wales and Northern Ireland, it was expected that transfer of power to the regions would be high on the political agenda, but initial attempts to create directly elected mayors failed to get much support. It was not until 2010 that a consensus emerged across political parties that power should be devolved to local communities on a much grander scale, which led to the Localism Act of 2011, the creation of Local Enterprise Partnerships and 26 City Deals. In 2014, George Osborne announced a major devolution of powers and the development of a ‘Northern Powerhouse’ in an effort to boost economic growth in the North of England. NHS England’s Five Year Forward View report of 2014 underlined the need to decentralise health policy stating that “England is too diverse for a ‘one size fits all’ care model to apply everywhere” (NHS England, 2015). It is within this context that Greater Manchester was chosen to be the first region to run its own health and social care budget. This represents a significant move to improve health outcomes in the Northern region, given that the North West has comparatively poor health outcomes. Initial evaluations of the effectiveness of devolving health budgets to the regions have been rather inconclusive. Doyle and Johnston’s (2016) review of international literature found that there was little evidence to suggest that devolution improved clinical outcomes or health status. As far as England is concerned, while there is much support for the decentralising and democratising process, there is concern that it is still largely driven at national level. Nevertheless, the Health Foundation (2017) has underlined the importance of this move. While it claims this may not bring significant changes to the way in which NHS services are run, it could well have a significant impact on overall health because devolution has also transferred more powers to the region over housing, employment and transport. However, the health deal has not led to an increase in the overall budget. The concern is that while regions may have innovative ideas to improve the health of their citizens, they may not have sufficient funding to implement such changes. This article thus seeks to assess whether six years after devolution of the health budget to Greater Manchester the ambitions to improve outcomes have been achieved. It will do so through analysis of secondary data (academic research, local government literature, publicly available minutes…) and original interviews with health and social care providers and principal stakeholders.

L'impulsion donnée à la dévolution de pouvoirs aux partenaires régionaux de la santé et de l'aide sociale fait partie d'un processus général de décentralisation au Royaume-Uni. Pourtant, depuis un siècle ou plus, la centralisation du pouvoir a été une caractéristique essentielle de la politique britannique. En 2015, à la veille de la dévolution du budget de la santé à Manchester, seuls 25% des dépenses publiques étaient alloués aux collectivités locales. Le système de santé britannique (le NHS) a également suivi une tradition de contrôle central pendant une grande partie du 20e siècle. À partir de 1997 et du processus de devolution (décentralisation) en Écosse, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, on s'attendait à ce que le transfert de pouvoir aux régions figure en bonne place dans l'agenda politique, mais les premières tentatives de créer des maires directement élus n'ont pas obtenu beaucoup de soutien. Ce n'est qu'en 2010 qu'un consensus s'est dégagé entre les partis politiques pour que le pouvoir soit dévolu aux communautés locales à une échelle beaucoup plus grande, ce qui a conduit à la Loi sur le localisme de 2011, à la création de partenariats d'entreprise locaux et à 26 City Deals. En 2014, George Osborne a annoncé un important transfert de pouvoirs et le développement d'une "Northern Powerhouse" dans le but de stimuler la croissance économique dans le nord de l'Angleterre. Le rapport Five Year Forward View de NHS England de 2014 a souligné la nécessité de décentraliser la politique de santé en déclarant que " l'Angleterre est trop diverse pour qu'un seul modèle puisse s'appliquer partout " (NHS England, 2015).  C'est dans ce contexte que le Grand Manchester a été choisi pour être la première région à gérer son propre budget de santé et de soins sociaux.Il s'agit d'une avancée significative pour améliorer les résultats en matière de santé dans la région du Nord, étant donné que le Nord-Ouest a des résultats relativement médiocres en matière de santé. Les premières évaluations de l'efficacité de la dévolution des budgets de santé aux régions ont été plutôt peu concluantes. Doyle et Johnston (2016) ont révélé qu'il y avait peu d'évidence pour montrer que la devolution améliore les résultats cliniques ou l'état de santé. En ce qui concerne l'Angleterre, si le processus de décentralisation et de démocratisation bénéficie d'un large soutien, on s'inquiète du fait qu'il soit encore largement piloté au niveau national. Néanmoins, la Health Foundation (2017) a souligné l'importance de cette évolution. Bien qu'elle affirme que cela n'apportera peut-être pas de changements significatifs dans la façon dont les services du NHS sont gérés, cela pourrait bien avoir globalement un impact important sur la santé, car la dévolution a également transféré plus de pouvoirs à la région en matière de logement, d'emploi et de transport. Toutefois, l'accord sur la santé ne s'est par traduit par une augmentation du budget global. Le problème est que si les régions ont des idées novatrices pour améliorer la santé de leurs citoyens, elles ne disposent pas des fonds suffisants pour mettre en œuvre ces changements. Cet article cherche donc à évaluer si, six ans après le transfert du budget de la santé à la région de Manchester, les ambitions d'amélioration des résultats ont été réalisées. Il le fera à travers l'analyse de données secondaires (recherche académique, littérature du gouvernement local, procès-verbaux accessibles au public, etc.) et d'entretiens originaux avec des prestataires de soins de santé et de soins sociaux et les principales parties prenantes.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en