The Rebranding of Newcastle as a Smart City. Cui Bono?

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11 janvier 2023

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Résumé En Fr

The city of Newcastle, regional capital of North East England and home to “the UK’s smartest street” located a short distance from its brand new Helix district, is described as having successfully transitioned from a traditionally industrial city to a “smart” city, able to use digital tools to address issues such as congestion, pollution, waste reduction and parking, with the dual objective of “helping people to live better lives” and of making the city more attractive to businesses, investors, international students, and tourists. While ubiquitous in political and academic discourse, the idea of “smart city” is strikingly absent from general public discussion, with very low awareness among those whose lives are supposed to be most improved. Criticisms of smart cities tend to focus on the fact that the services associated with smart cities constitute a very lucrative market, on the lack of residents’ involvement in changes that will directly affect their everyday life, and on the potential for misuse of the data collected. Drawing primarily from a range of published material such as policy documents, newsletters, working papers, announcements, websites, and brochures produced by the key players of the smart city, as well as from conversations with ordinary residents, this article aims to contribute to the discussion on smart cities by confronting official discourses with “actually existing” practices, through the case of the mid-sized city of Newcastle. It explores the uses of smart city tools and discourse to rebrand the city of Newcastle and revitalise civic pride, setting the smart city promises against actual improvements to the lives of local residents as well as their perceptions of their city. The first section of the article sets out the elements of the smart city to show how the characteristics of the city of Newcastle made it an ideal terrain for experimentations; the second section analyses the deployment of the smart city agenda in the city, focusing on the discourses and perceptions of the range of players involved. The third and final section seeks to understand who is set to benefit the most from Newcastle’s transition to a “smart city”. The conclusion presents a nuanced assessment of the potentialities and limits of the smart city.

La ville de Newcastle, capitale régionale du nord-est de l’Angleterre et dans laquelle se trouve “la rue la plus intelligente du Royaume-Uni”, non loin du tout nouveau quartier de l’Helix, est décrite comme ayant réussi la transition du statut de ville industrielle traditionnelle à celui de ville “intelligente” qui mobilise les outils numériques pour régler des problèmes tels que les embouteillages, la pollution, la réduction du gaspillage, et les problèmes de stationnement, dans le double objectif d’« aider les gens à vivre mieux » et de rendre la ville plus attractive pour les entreprises, les investisseurs, les étudiants internationaux et les touristes. Bien que le terme de “ville intelligente” soit omniprésent dans le discours politique et académique, cette notion est curieusement absente du débat public et très peu connue de ceux qui sont censés en bénéficier le plus. Les critiques de la ville intelligente portent sur le fait que les services qui lui sont associés constituent un marché très lucratif, sur le faible engagement des résidents dans les changements devant affecter directement leur vie quotidienne, et sur le risque d’utilisation abusive des données collectées. S’appuyant essentiellement sur des publications officielles – telles que les documents de politique stratégique, bulletins officiels, documents de travail, annonces, sites internet, et brochures – produites par les principaux acteurs de la ville intelligente, ainsi que sur des conversations avec des résidents, cet article vise à contribuer au débat sur la ville intelligente en confrontant le discours officiel aux pratiques observables, à travers le cas de la ville moyenne de Newcastle. Il explore la façon dont les outils et discours de la ville intelligente servent à façonner la nouvelle image de la ville de Newcastle et à restaurer un sentiment de fierté civique, et confronte les promesses de la ville intelligente avec les améliorations réelles apportées à la vie des résidents ainsi qu’avec leur perception de leur ville. La première partie présente les différents éléments de la ville intelligente pour montrer comment les caractéristiques de Newcastle en ont fait un terrain d’expérimentation idéal ; la deuxième partie analyse la mise en œuvre de la ville intelligente pour mettre en lumière les tensions entre des objectifs contradictoires. Enfin, la troisième et dernière partie s’attache à comprendre qui sont ceux à qui la transformation de Newcastle en une ville « intelligente » profite le plus. La conclusion propose une évaluation nuancée des apports et limites de la ville intelligente.

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