Anatomising ‘Athens’: Architecture, Medicine, and the Lieux de Savoir in Early Modern Edinburgh

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1 juin 2023

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Ann-Marie Akehurst, « Anatomising ‘Athens’: Architecture, Medicine, and the Lieux de Savoir in Early Modern Edinburgh », Angles, ID : 10.4000/angles.6526


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Résumé En Fr

This paper contends that Edinburgh’s international reputation as a centre for intellectual excellence rested on a unique context which favoured the spread of ideas and research. Crucially, strands which coalesced were its excellence in medicine, related to other scientific enquiry; its topography, which dictated a mutual proximity in the parts of the city concerned with the advancement of such knowledge; and buildings, both ancient and modern. By using Christian Jacob’s notion of lieux de savoir, I argue Edinburgh’s identity emerged from the entanglement of lieux de mémoire and lieux de savoir. By focusing on the spaces and social activities of Edinburgh’s medical lieux de savoir this paper traces how the epistemic fields of new medicine and science influenced Edinburgh’s international reputation as an Enlightenment city. I argue that in the potting sheds of the botanical gardens, on the benches of the anatomy theatres, within the walls of Royal Colleges and the University, and between the pages of books, Ancient and Modern learning and culture was hotly debated, and the application and management of new knowledge was negotiated. Edinburgh’s lieux de savoir was a crucible forging the Enlightenment city that was projected across academic departments, and through its publications and influential alumni including surgeons on British ships, to imperial contact zones across the world.

Cet article affirme que la réputation internationale d'Édimbourg en tant que pôle intellectuel d'excellence tient à un contexte unique, lequel était favorable aux échanges d’idées et à la recherche. On observait une combinaison de facteurs inédits : l’excellence en médecine et dans d’autres domaines de la science, et une topographie urbaine particulière permettant une concentration géographique des lieux de promotion du savoir, dans des bâtiments anciens et modernes. En reprenant la notion de « lieux de savoir » développée par Christian Jacob, j’affirme ici que l’identité d’Édimbourg émergeait d’une combinaison entre « lieux de mémoire » et « lieux de savoir ». À partir d’une analyse des « lieux de savoir » en médecine, de leurs espaces et de leurs activités sociales, cet article retrace comment les champs épistémiques de la médecine et des sciences nouvelles ont influencé la réputation intellectuelle d'Édimbourg comme ville des Lumières. Au sein des serres et des jardins botaniques, sur les bancs des théâtres d'anatomie, derrière les murs des Collèges royaux et de l'Université, et dans les livres, le savoir et les méthodes des Anciens et des Modernes étaient vivement débattus, tandis que les connaissances nouvelles étaient testées et apprivoisées. Ces « lieux de savoir » à Édimbourg formaient le creuset de la ville des Lumières dont la réputation était projetée au sein des départements de l’Université et de tout l’Empire, grâce aux publications et au réseau d’anciens élèves, et notamment parmi les chirurgiens embarqués à bord des navires britanniques voguant à travers le monde.

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