Ungrammaticality and descriptive adequacy in English pronunciation: the case of syncope

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24 mai 2018

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Gabor Turcsan, « Ungrammaticality and descriptive adequacy in English pronunciation: the case of syncope », Anglophonia, ID : 10.4000/anglophonia.1183


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Résumé Fr En

Cet article contribue à la compréhension de la grammaire d’un sous-ensemble des alternances voyelle–zéro en anglais, à travers les résultats d’une enquête phonologique descriptive sur le statut de la syncope en anglais parlé contemporain. Le corpus comprend 15 heures de conversations informelles de 30 locuteurs de trois variétés d’anglais (Californie, Lancashire et Ayrshire) et la lecture d’un texte avec 40 mots trisyllabiques incluant des sites potentiels de syncope. L’analyse quantitative des données montre que presque la moitié des syncopes produites par nos locuteurs sont considérées comme agrammaticales par les dictionnaires de prononciation. Le but de l’article est de comprendre comment un tel décalage est possible entre la grammaire descriptive et l’usage, en se focalisant sur des cas problématiques. Une analyse qualitative indique des régularités de surface intéressantes : la chute de la voyelle n’entraîne pas de resyllabification, par conséquent, il n’y a pas de destruction de la structure sous-jacente. Les locuteurs semblent adhérer au principe de la monotonicité et laissent des traces phonétiques fines pour marquer la non-adjacence, aidant ainsi l’interlocuteur à reconstruire la forme pleine. La grammaire traditionnelle semble ne pas incorporer la notion des noyaux vides et la non-adjacence sous-jacente, alors que les locuteurs les intègrent parfaitement dans leur système.

This paper looks at the grammar of a subset of vowel-zero alternations in English using findings from a large-scale descriptive project on syncope in contemporary spoken English. The data consist of 15 hours of casual conversations representing some 30 speakers illustrating three varieties (California, Lancashire & Ayrshire) and a reading task comprising 40 trisyllabic words with potential syncope sites. The quantitative analysis of the data indicates that more than half of the actually occurring cases of syncope are deemed to be impossible/faulty by the major pronunciation dictionaries thus ungrammatical. The paper addresses the question of how such a big gap seems to exist between descriptive grammar and usage by concentrating only on the ‘illicit’ cases. A closer qualitative analysis reveals interesting surface patterns: the deletion of the vowel does not lead to resyllabification i.e. destruction of structure but, following the computational principle of monotonicity, leaves behind phonetic traces that point to non-adjacency, clearly allowing speakers to reconstruct the vowel-full form. Traditional grammar seems to have a problem with emptiness and underlying non-adjacency while speakers seem to incorporate these easily in their grammar.

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