30 janvier 2024
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Laure Gardelle, « Pronominal gender in references to animals: », Anglophonia Caliban/Sigma, ID : 10.4000/anglophonia.127
Il est aujourd’hui bien établi que dans les références aux animaux, le genre employé dans le pronom personnel de troisième personne ne correspond pas toujours au sexe et qu’il dépend en partie du point de vue de l’énonciateur. Pourtant, au-delà de ce fait, les conditions d’emploi du genre en discours sont peu connues ; notamment, il n’existe à ce jour aucune étude (à notre connaissance) qui établisse à grande échelle si certains contextes ou certaines configurations syntaxiques favorisent un genre animé ou au contraire le neutre. Le but de cet article est précisément de rechercher s’il existe de telles tendances, par une étude statistique de six variables telles que le genre discursif, le type d’énoncé ou la position de l’anaphorique par rapport à l’antécédent. L’analyse proposée, effectuée à l’aide du test du khi-carré de Pearson et de l’odds ratio (ou rapport des cotes), est menée à l’échelle d’un corpus électronique d’anglais américain, le COCA (Corpus of Contemporary American English), et porte spécifiquement sur les références aux animaux pour lesquelles le nom de l’antécédent précise le sexe (ex. mare, gobbler).