“The Scottish novelist William Black”: Close Appositions and the Modification of Proper Names

Résumé En Fr

Within the category of nouns, proper nouns have regularly been regarded as alienated from the typical, common nouns and this results in them being given an often-unjustified linguistic special treatment. One example of this isolating process is the analysis of the syntactic form [DET + (common) nominal + Proper Noun] as a case of close apposition (CA), an unnecessary label for a form that otherwise illustrates a kind of nominal modification. This paper presents three main CA types – namely titles, pseudo-titles and prototypical appositions – and then questions this classification as well as the relevance of ordering these forms along a gradient from modification to “pure” apposition (as presented by Meyer (1992)). Studying the pragmatic values of these CA types – old vs. new information, thematic vs. rhematic elements, contrastive and metalinguistic uses, descriptive identification – then paves the way for a comparison between these forms and their analysis as a single modified NP.

Au sein de la catégorie des noms, les noms propres sont fréquemment envisagés comme très différents des noms communs typiques et subissent de fait un traitement linguistique différencié qui n’est pas toujours justifié. L’apposition courte fournit un exemple parlant de cette pratique d’exceptionnalisme, en imposant une étiquette distinctive à une combinaison syntaxique [DET + nominal (commun) + Nom propre] qui pourrait par ailleurs être décrite comme un cas particulier de modification nominale. L’article présente trois grand types d’appositions courtes – titres, pseudo-titres, appositions prototypiques – avant de discuter cette classification et la pertinence d’un gradient syntaxique de ces formes entre modification et apposition tel que présenté dans Meyer (1992). L’analyse des valeurs pragmatiques associées à ces types d’apposition courte – information ancienne ou nouvelle, alternance d’éléments thématiques et rhématiques, usage contrastif ou métalinguistique, description identifiante, prise en charge énonciative explicite ou implicite et relations interpersonnelles extralinguistiques – permet ensuite d’amorcer une comparaison avec la modification d’un SN unique en dernière partie.