Voice quality types and uses in North American English

Fiche du document

Date

19 novembre 2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Anglophonia

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1278-3331

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2427-0466

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches En Fr

Speaking Phonation

Citer ce document

Richard Wright et al., « Voice quality types and uses in North American English », Anglophonia, ID : 10.4000/anglophonia.1952


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

La qualité de voix a été définie de multiples façons dans la littérature spécialisée. Certains l’identifient, de manière très générale, aux diverses configurations de la glotte et de l’appareil phonatoire, alors que d’autres la restreignent aux modes de vibration des replis vocaux lors des épisodes de phonation voisée. Les linguistes considèrent traditionnellement que le continuum de la phonation recouvre cinq catégories principales, définies en fonction du rôle qu’elles remplissent dans la phonologie des langues du monde : la phonation nulle avec replis vocaux écartés, la voix soufflée, la voix modale, la voix craquée et la phonation nulle avec replis vocaux resserrés. Parmi ces cinq catégories, les trois états centraux : la voix soufflée, la voix modale et la voix craquée relèvent du domaine de la qualité de voix telle que traitée dans cet article. Les différentes qualités de voix peuvent se modéliser selon une interaction entre pression subglottique et degré d’ouverture, tension longitudinale et compression médiane des replis vocaux. La voix soufflée est produite en conférant un haut degré d’ouverture, un faible degré de tension longitudinale et un faible degré de compression médiane aux replis vocaux. La conjonction de ces ajustements engendre un bruit de friction, des fréquences basses et une élévation de l’inclinaison spectrale. La voix craquée se décline en diverses variétés en fonction de la fonction qu’elle remplit sur le plan linguistique. La voix craquée prototypique se définit par un faible degré d’ouverture des replis vocaux, un faible degré de tension longitudinale et un haut degré de compression médiane. La combinaison de ces ajustements résulte en des fréquences basses et irrégulières ainsi qu’en un abaissement de l’inclinaison spectrale. Il existe plusieurs autres types de voix craquées, au nombre desquels : 1) la « friture » glottique (glottal fry), 2) la voix pulsée (multiply pulsed voice) et 3) le craquement sans constriction (nonconstricted creak). Dans cet article, nous nous concentrons sur la voix craquée définie dans son acception la plus large et nous intéressons à sa distribution en anglais nord-américain. Bien que la voix craquée ne possède pas un statut contrastif, elle joue un rôle prépondérant en phonologie et remplit une gamme étendue de fonctions sociales, discursives et pragmatiques. C’est dans cette perspective que nous présentons une partie de l’état actuel de notre recherche sur les facteurs sociaux et les caractéristiques segmentales corrélés à la production de la voix craquée. Nous mettons ainsi en lumière le rapport observé entre hauteur des voyelles et usage de la voix craquée ainsi que certains éléments empiriques indiquant que les locuteurs hommes utilisent la qualité de voix pour marquer leur masculinité. Ces résultats sont de nature à enrichir le débat sur les fonctions sociolinguistiques de la qualité de voix.

Voice quality has been defined variously in the literature ranging from states or postures of the glottis and vocal tract in general most broadly, to a narrower definition which refers to characteristics of vocal fold vibration during voiced phonation. Linguists have traditionally broken the voicing continuum into five basic categories based on roles they play in a language's phonology: (spread) voiceless, breathy, modal, creaky, (constricted) voiceless. Of these, the three central states, breathy, modal, creaky, are relevant to voice quality as discussed in this work. Voice qualities can be modelled as an interaction between subglottal pressure, degree of vocal fold approximation (aperture), longitudinal tension of the vocal folds (stiffness), and medial compression of the vocal folds (thickness). Breathy voicing is achieved with high glottal aperture, low stiffness, and low thickness, resulting in noise, low pitch, and increased spectral tilt. Creaky voicing has differing realizations depending on its linguistic role, prototypical creaky voice has low aperture, low stiffness, and high thickness, resulting in irregular and lower pitch, and decreased spectral tilt. Several other types of creaky voice quality exist including: 1) glottal fry, 2) multiply pulsed voice, and 3) nonconstricted creak. In this paper, we focus on creaky voice broadly-defined and concentrate on its distribution in North American English. While not contrastive, it plays an important role in phonology and a wide variety of other discourse, pragmatic, and social functions. In this context we present some of our current research into segmental and social factors relating to creaky voicing. We find a correlation between vowel height and creaky voicing. We also find evidence that voice quality is used by men to index gender in conversational speech. Our findings bear on the debate about the sociolinguistic uses of voice quality.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en