8 janvier 2013
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Omar Bendourou, « La consécration de la monarchie gouvernante », L’Année du Maghreb, ID : 10.4000/anneemaghreb.1539
Bien qu’acculé à des réformes constitutionnelles par le mouvement du 20 février, le roi n’a répondu que partiellement aux attentes de ce dernier. Même si des chancelleries étrangères alliées du régime, ont rendu hommage au roi pour avoir été réceptif aux revendications des citoyens, la nouvelle constitution a laissé intacts les fondements du régime et a conservé au roi ses principales prérogatives prévues par les anciens textes constitutionnels. La stratégie royale a été couronnée par la nomination du nouveau gouvernement issu des élections législatives du 25 novembre 2011 que dirige l’ancien parti d’opposition islamiste le Parti de la justice et du développement (PJD). Dans un contexte régional incertain marqué par des bouleversements sociaux et politiques, le choix du PJD est fonctionnel. Il permet de neutraliser certaines associations islamistes contestataires, de donner espoir aux franges défavorisées de la population et de véhiculer l’image qu’un changement important est en train de s’opérer au Maroc.