3 décembre 2018
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1952-8108
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2109-9405
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Habiba Aoudia, « La fabrique du musée d’art marocain : L’œuvre de Prosper Ricard », L’Année du Maghreb, ID : 10.4000/anneemaghreb.3916
Cet article se propose de retracer la genèse des musées d’art musulman crées sous le Protectorat marocain, dont l’apogée se situe dans les années 1920-1935, à l’époque où Prosper Ricard dirigeait le Service des Arts Indigènes. Il vise à éclairer les mobiles de la création de ces institutions et interroge le rôle de celles-ci dans le cadre d’une instrumentalisation politique de l’art élaborée par le Résident Lyautey. Il s’agit ainsi de décrypter l’émergence d’un modèle original de musée, héritier des expérimentations amorcées en Algérie de « rénovation » des arts traditionnels, en cherchant à reconsidérer le concept de « musée colonial ».