21 décembre 2012
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Nasr-Eddine Koriche Mohammed, « Repos hebdomadaire : une réforme problématique », L’Année du Maghreb, ID : 10.4000/anneemaghreb.898
En droit algérien, jusqu’à la réforme du droit du travail de 1990, la détermination du temps de travail et de repos relevait de la seule intervention de l’État. Aujourd’hui, au moins dans les secteurs économiques public et privé, la loi fait place à des aménagements négociés de la durée des temps de travail et de repos. Désormais, la régulation dans ce domaine doit associer la réglementation étatique et les stipulations du droit conventionnel pour atteindre le meilleur compromis entre l’impérativité et la flexibilité. Or, la dernière décision du gouvernement apporte dans l’aménagement du repos hebdomadaire un changement limité à la Fonction publique, mais qui devrait servir de modèle pour les secteurs économiques. Quel que soit le secteur, il peut être dérogé au principe de la fixation du jour de repos hebdomadaire légalement déterminé. Paradoxalement, la fixation de ce jour au vendredi, pour des considérations religieuses conduit à reproduire dans le rapport entre le temps de repos et la pratique religieuse le modèle judéo-chrétien dont on prétend justement se démarquer.