24 avril 2020
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Jean-Pierre Darmon, « Michèle Blanchard-Lemée (1936-2017) et l’Afrique antique », Antiquités africaines, ID : 10.4000/antafr.1313
Michèle Blanchard-Lemée (1936-2017), très tôt associée à l’équipe d’Henri Stern au CNRS et aux travaux sur la mosaïque antique ainsi qu’au Recueil général des mosaïques de la Gaule, a néanmoins été également disciple de G. Ch. Picard. Elle a commencé sa carrière scientifique par une étude sur la mosaïque africaine sous l’autorité de G. Ville. Et son intérêt pour l’archéologie africaine ne s’est jamais démenti. Sa thèse sur les pavements de Djemila (Algérie), sous la direction de P.-A. Février, a fait date, et ce site est resté au cœur de ses préoccupations : sa toute récente publication posthume a porté sur la « maison de Bacchus » de Djemila. Ses travaux, ses conseils concernant la restauration et la muséographie des mosaïques antiques d’Algérie, son rôle dans la diffusion des études sur la mosaïque dans ce pays et en faveur de la formation de ses chercheurs, lui confèrent une place notable dans les récents développements de l’archéologie algérienne et de la coopération franco-algérienne dans ce domaine.