Dak’Art Off. Between Local Art Forms and Global Art Canon Discourses.

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11 mars 2020

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Thomas Fillitz, « Dak’Art Off. Between Local Art Forms and Global Art Canon Discourses. », Anthrovision, ID : 10.4000/anthrovision.4841


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Résumé En Fr Es

Critical considerations of the impact of biennials on artistic practices worldwide emphasize that they create new hegemonies: biennials produce another canon of contemporary art at a global scale. The main characteristic is art’s insertion into society, with the primacy of installation and participatory art forms. This article examines these assumptions in considering the art shown in the field of Dak’Art Off, an initiative of Dakar’s artists in opposition to the Biennale’s main venue, the Exposition internationale. Whereas installation art is preponderant in this latter space, exhibitions in the Off show largely paintings. To understand this discrepancy, one needs to view the history of modern art after Senegal’s independence. Furthermore, contemporary art’s characteristic of its insertion into society requires a differentiated analysis for this art world, as this aspect has been an objective throughout the history of modern and contemporary art in Senegal, though with changing meanings, artistic practices, and targeted public.

Des études critiques sur les biennales considèrent qu’elles créent aujourd’hui de nouvelles hégémonies dans le domaine des pratiques artistiques: elles produisent un autre canon d’art contemporain à l’échelle globale, qui induit l’insertion de l’art dans la société, et la primauté de l’installation et de l’art participatif. Cet article examine ces suppositions à partir de l’art exposé dans le champ de Dak’Art Off, initiative des artistes Dakarois, développée en opposition aux manifestations officielles de la Biennale, l’Exposition internationale. Pendant que les installations sont prépondérantes dans ce dernier espace, les expositions du Off montrent plus largement des peintures. Pour comprendre cette divergence, il faut surtout considérer l’histoire de l’art moderne depuis l’indépendance du Sénégal. De plus, le critère des aspirations sociales de l’art contemporain requiert une analyse différentiée dans cet univers de l’art, vu que cet aspect fut un objectif principal tout au long de l’histoire de l’art moderne et contemporain au Sénégal — bien que son sens changeât, ainsi que les pratiques artistiques et le public ciblé.

Las consideraciones críticas acerca del impacto de las bienales en las prácticas artísticas alrededor del mundo subrayan que éstas crean nuevas hegemonías: las bienales producen otro canon de arte contemporáneo a escala global. Su característica principal es la inserción del arte en la sociedad, dando primacía a la instalación y a las formas de arte participativo. Este artículo examina estos supuestos tomando en consideración el arte mostrado en el ámbito de Dak’Art Off, una iniciativa de artistas de Dakar que nace en oposición al evento principal de la Bienal, la Exposition internationale. Mientras que en este último espacio las instalaciones son preponderantes, las exhibiciones en Off muestran principalmente pinturas. Para entender esta discrepancia es necesario ver la historia del arte moderno después de la independencia de Senegal. Además, las aspiraciones de inserción social del arte contemporáneo requiere un análisis diferenciado para este “mundo del arte”, ya que este aspecto ha sido un objetivo a lo largo de la historia del arte moderno y contemporáneo en Senegal, aunque con significados, prácticas y públicos cambiantes.

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