La violence quotidienne des enfants de la rue : Bourreaux et victimes à Lubumbashi

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18 juin 2008

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Olivier Kahola Tabu, « La violence quotidienne des enfants de la rue : Bourreaux et victimes à Lubumbashi », Bulletin de l’APAD, ID : 10.4000/apad.3043


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Considérés comme des sorciers (D’Hayer 2004), des personnes hors normes, les enfants de la rue ne reçoivent aucun égard de la part d’une société qui les ostracisent. Dans leur réclusion, ils endurent non seulement les rudes conditions de la vie dans la rue, mais ils subissent aussi et font subir à autrui des sévices corporels et psychiques graves. Dans cette relation de violenté et de violent, ces enfants semblent ne pas intéresser le corps social qui ne leur accorde que violence et mépris. On peut se demander pourquoi la société adopte une telle attitude envers ces enfants ? Mais cette étude ne s’intéresse pas seulement aux abus et aux violences dont sont victimes les enfants de la rue. Elle cherche à essayer de mieux comprendre l’exclusion sociale qui caractérise leur vie et la passivité de la société face aux violences dont ils sont victimes et auteurs. Cet article a donc pour objet d’établir un état des lieux de la violence des interactions dans la rue et et de faire ressortir les représentations qui s’y rattachent.

Title : Exercicing violence and isolation of street children of Lubumbashi. Considered to be witches (D’ Hayer 2004), uncommon people, street children do not receive any consideration from a society which ostracize them. In their reclusion, they endure not only the hard living conditions in the street, but they also undergo and subject others to serious physical and psychic abuses. In this relation between actor and victim of violence, these children do not seem to interest the society which reserve for them only violence and contempt. We can ask ourselves why society has adopted such an attitude towards these children ? But this study is not interested only in the abuses and violence of which the children of the street are victims. It rather seeks to understand better the social exclusion which characterizes their life and the passivity of society vis‑a‑vis violence of which they are victims and authors. The aim of this paper is thus to establish an inventory of the violence of interactions in the street and to emphasize the representations which are attached to it.

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