The mobilization of the local in a public primary school in peri-urban Niamey, Niger

Résumé En Fr

In Niger the decentralization of the education system and the implication of local communities in the management and financing of education services is the dominant logic of national education policy promoted by international donors. In the article I examine the mobilization of local actors in public education provision. I do this using an ethnographic study of the daily management of a newly established public primary school in peri-urban Niamey. The case study illustrates the diversity of actors, from traditional chiefs to district advisors and international development projects that are implicated in the provision of public education as well as the different logics and stakes at play. It is also revelatory of the limited room for manoeuvre of the ‘local community’ organized in school committees in ensuring the day-to-day functioning of the school. Finally it is argued that at the same time as education provision is in part taken over by local actors the idea of the state as the ideal provider of public education remains strong.

Au Niger la décentralisation du système éducatif et l’implication des communautés locales dans la gestion et le financement des services éducatifs constitue la logique dominante des politiques publiques de l’éducation nationale promues par les bailleurs de fonds internationaux. Dans cet article, j’examine la mobilisation des acteurs locaux dans l’éducation publique nigérienne à travers une étude sur la gestion quotidienne d’une école nouvellement créée dans une zone périurbaine de Niamey. Cette étude de cas décrit la diversité des acteurs : des chefs traditionnels, des conseillers municipaux, des projets de développement, etc. Elle inclue des logiques et enjeux différents. L’étude démontre que la marge de manœuvre du comité de gestion local reste limitée en ce qui concerne le fonctionnement de l’école. En conclusion, l’article propose qu’en même temps que la provision de l’éducation est prise en charge par des acteurs locaux, l’idée de l’État en tant que fournisseur idéal de l’éducation publique reste forte.