17 juin 2014
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Claire Griffin, « Now you see me, now you don’t : des professeurs d’anglais « locuteurs natifs » entre transparence et visibilité », Recherche et pratiques pédagogiques en langues de spécialité, ID : 10.4000/apliut.4462
Pour s’adapter aux exigences du système éducatif français, les professeurs d’anglais « locuteurs natifs » doivent trouver un équilibre entre leur identité professionnelle enseignante ou teacher professional identity (Beijaard et al. 2000) et leur identité anglophone. Cependant, certains enseignants « natifs » se sentent transparents lorsqu’ils quittent le contexte de l’enseignement-apprentissage de l’anglais. D’autres rejettent la catégorisation de « locuteur natif », dans ce que Branka Cattonar (2001) appelle une « identification au groupe professionnel ». Leur « côté anglophone » est moins visible que leur détermination à être considérés de la même façon que leurs collègues français. À l’opposé du schéma d’identification, se trouve celui de la « conservation ontologique » (Manço 2002) : chercher à conserver son identité L1 à tout prix peut mener à un sentiment d’isolement au travail, mais cela peut également jouer un rôle important dans l’intégration professionnelle.