28 janvier 2015
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2257-5405
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2119-5242
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
David Little, « University language centres, self-access learning and learner autonomy », Recherche et pratiques pédagogiques en langues de spécialité, ID : 10.4000/apliut.5008
L’apprentissage autodirigé et le concept d’autonomie de l’apprenant ont joué un rôle majeur dans l’histoire des centres de langues à l’université. Depuis la fin des années 1970, la manière d’appréhender l’autonomie de l’apprenant dans les centres de langues est assez largement influencée par les questions relatives à l’apprentissage autodirigé et les restrictions dues aux technologies disponibles. Selon moi, l’autonomie de l’apprenant de langue est à l’œuvre dès que des apprenants usagers de la langue exercent leur agentivité, y compris dans la gestion de leur apprentissage, à travers la langue cible. Pendant plus de deux décennies, il a été nécessaire d’ancrer l’apprentissage d’une langue en centre de ressources dans une interaction en face à face afin de donner corps à l’autonomie de l’apprenant, les technologies disponibles ne permettant alors qu’une interactivité limitée. Aujourd’hui, cependant, le Web 2.0 fournit une multitude d’affordances pour favoriser l’exercice et le développement de l’autonomie de l’apprenant de langue, et le défi pour les centres de langues est de trouver des moyens d’agencer ces affordances afin de répondre aux besoins académiques des étudiants.