21 novembre 2018
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Sandrine Chapon, « Le langage non-verbal au service de l’apprentissage de l’anglais juridique », Recherche et pratiques pédagogiques en langues de spécialité, ID : 10.4000/apliut.6162
Le tribunal pénal est un lieu de passage incontournable du justiciable amené à répondre d’une infraction. Dans la majorité des cas, les audiences sont publiques et permettent d’observer les spécificités civilisationnelles car chaque système de droit réserve un espace physique bien particulier aux différents acteurs de la justice, que ce soit les professionnels ou les justiciables. Pourtant, une enquête menée en 2017 auprès de 235 étudiants inscrits à la faculté de droit de Grenoble (en quatrième année) montre que la majorité d’entre eux ne se sont jamais rendus dans une salle d’audience. Cet article a donc pour but d’analyser comment, dans une perspective didactique, il est possible d’initier les étudiants en droit aux différences entre les modèles inquisitoire et accusatoire grâce au positionnement corporel des acteurs de la justice dans le prétoire et de les amener à s’intéresser « au droit en action » (Nelken 2). Nous comparerons plusieurs des champs extralinguistiques impliquant la communication non-verbale relative aux pratiques culturelles judiciaires comme : les rites judiciaires, la kinésique ou la proxémique.