1 juillet 2021
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Marie-Françoise Combes-Joncheray, « 1998 – « Peut-on enseigner l'anglais en moins de 48 heures ? » », Recherche et pratiques pédagogiques en langues de spécialité, ID : 10.4000/apliut.8268
Lors de sa conférence au 18e colloque du GERAS, le 13 mars 1997, Jean-Réné Ladmiral a expliqué comment il avait mis en place des stratégies d’enseignement pour permettre à des étudiants de philosophie, n’ayant pas ou peu étudié l’allemand, de décoder les discours des philosophes allemands dans leur version originale. Il s’agissait de proposer une version réduite de la grammaire de la langue cible, et de démonter les structures de la langue de manière à rendre cet apprentissage rapide et efficace, le professeur ne disposant pour mener à bien cette mission que d’un quota d’heures réduit de l’ordre de 35 heures. J.-R Ladmiral a rendu compte du succès de l’opération, possible selon lui grâce à la structure particulière de la langue allemande. À son avis, la même démarche en langue anglaise ne serait par forcément couronnée de succès. Cependant, une mission comparable est menée à bien chque année depuis trois ans à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM) de Nantes pour préparer des étudiants d’économie et de gestion (option commerce) à l’épreuve orale bilingue qu’ils ont à présenter au concours du CAPET. La question s’inscrit au cœur d’une question plus vaste : quel anglais enseignons-nous ?