Sous-technologies esthétiques dans les sociétés américaines préindustrielles du xxe siècle

Fiche du document

Date

6 janvier 2015

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Appareil

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2101-0714

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess


Résumé 0

Si nous considérons l’histoire de l’art ibéro-américain du point de vue de sa recherche – aussi constante qu’infructueuse – d’une synchronicité par rapport au parcours de la scène artistique dans les sociétés industrialisées de l’Occident, nous remarquons des particularismes relatifs à la représentation de la technique, que nous décrivons comme des systèmes de dissociation et de distancement, dans l’action locale, de tout ce qui est censé faire partie de la « grande action » de la technologie. En dehors des sociétés industrialisées, l’invention technologique est réduite à une consommation non créatrice de technologie. Cependant elle entraîne aussi parfois des modalités secondaires d’invention, des technologies propres, ajustées à un imaginaire réactif, qu’administre et que consomme ce qu’il suppose être proprement technologique. Si de telles ressources ont une légitimité en tant qu’action inventive, elles en ont une comme action secondaire de l’invention, inaperçue, sournoise, subordonnée, voire dérivée, alternative, que nous appelons, dans le domaine de l’esthétique, une sous-technologie. Enfin, peut-on déceler des sous-technologies au cœur même des sociétés industrielles ?Dans le présent article, nous explorons ce problème à partir de deux exemples liés à l’histoire de la composition américaine du XXe siècle, et d’un troisième exemple lié à la notion de « arts de faire », telle qu’elle fut établie dans l’œuvre de Michel de Certeau.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en