Penser l’essence de la vie : le matérialisme comme question et comme préalable chez Simondon

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9 février 2016

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Émilien Dereclenne, « Penser l’essence de la vie : le matérialisme comme question et comme préalable chez Simondon », Appareil, ID : 10.4000/appareil.2214


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Dégager le contexte philosophique et scientifique dans lequel la pensée de Simondon s’inscrit permet d’en saisir toute la force et toute l’originalité. Dès 1942, Merleau-Ponty réinvestit le problème de la relation psycho-physiologique qu’il prétend traiter dans les termes d’un antiphysicalisme traditionnel avec lequel Simondon veut rompre. Tout l’enjeu pour Simondon, qui s’intéresse à ce problème à partir de 1952, est de concilier le matérialisme avec la reconnaissance d’une spécificité du fait vital et du fait humain, en d’autres termes, de proposer un matérialisme non réductionniste. C’est dans ce cadre que la notion de vie devient centrale et que le problème sous-jacent de la spécificité du vital par rapport au physique prend toute son importance. Penser l’essence de la vie sans la détacher complètement de sa dimension matérielle exige une intense réflexion ontologique et épistémologique, à l’aune de laquelle seulement le traitement de la relation psycho-physiologique devient possible. Il s’agira ici de montrer comment, face au biologisme goldsteinnien et à la phénoménologie merleau-pontienne qui en hérite directement, la perspective matérialiste de Simondon est révolutionnaire.

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