Dans le corps de l’œuvre : pour une préhistoire du médium chez Diderot

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12 juillet 2016

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Giuseppe Di Liberti, « Dans le corps de l’œuvre : pour une préhistoire du médium chez Diderot », Appareil, ID : 10.4000/appareil.2293


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Chez Diderot, il n’y a pas une théorie explicite du médium et bien évidemment il n’emploie jamais ce terme. Cependant, Diderot a été spectateur, critique et philosophe à la fois. À ces trois figures théoriques correspondent trois pistes d’interrogation sur la notion de médium : le médium comme condition du regard, comme langage propre à chaque art, comme corps matériel de l’œuvre. Ces trois dimensions émergent surtout dans les tentatives de Diderot de définir la place du spectateur, de reconnaître la spécificité de chaque art et de décrire les œuvres dans leur singularité, en jetant ainsi les fondements d’une analyse comparative qui s’oppose à la fermeture du système des beaux-arts de Batteux. À partir d’une lecture de la Lettre sur les sourds et muets (et en particulier de la réflexion autour de la notion de hiéroglyphe) et de quelques passages des Salons, l’article vise à montrer comment se manifestent dès ce moment fondateur de la critique d’art la complexité et l’hétérogénéité de la notion de médium qui échappe aujourd’hui encore à toute définition unitaire.

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