L’ardoise de couverture en Anjou au Moyen Âge et à l’époque moderne : l’exemple de la chapelle de la commanderie de Saulgé (Luigné, Maine-et-Loire)

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7 avril 2021

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Jean-Yves Hunot, « L’ardoise de couverture en Anjou au Moyen Âge et à l’époque moderne : l’exemple de la chapelle de la commanderie de Saulgé (Luigné, Maine-et-Loire) », Archéologie médiévale, ID : 10.4000/archeomed.30689


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La méthode d’étude mise en place pour étudier les ardoises anciennes a été appliquée aux vestiges découverts dans les reins de voûte de la chapelle à la commanderie de Saulgé. Cette approche, basée sur l’acquisition de caractéristiques dimensionnelles et morphologiques, a permis de décrire ces ardoises de couverture tant dans leur forme que dans leur mode de pose. Ces informations conduisent à restituer une couverture d’ardoises épaisses fixées au clou à joints brouillés et à pureau décroissant. À partir de ces éléments, il a été possible d’estimer la quantité de matériau mis en œuvre à plus de 13 000 ardoises pour une masse proche de 10 tonnes. Ces éléments de l’époque moderne ont été confrontés aux résultats d’autres ensembles issus de contextes angevins entre le xie siècle et le xvie siècle pour être replacés dans une perspective plus longue. Tous ces ensembles soulignent, sur toute la période concernée, la consommation préférentielle d’ardoises de couverture de second choix au sein de l’aire de production ainsi que dans un rayon d’une cinquantaine de kilomètres autour, tandis que les produits de meilleure qualité (plus fins et réguliers) restent réservés au commerce à longue distance.

The study method set up to study the ancient slates was applied to the remains discovered in the vault loins of the chapel at the commandery of Saulgé. This approach, based on the acquisition of dimensional and morphological characteristics, made it possible to describe these roofing slates both in their shape and in the way they were laid. This information led to the restoration of a thick slate roofing fixed to the nail with blurred joints and decreasing thickness. Based on this information, it was possible to estimate the quantity of material used at more than 13,000 slates with a weight of almost 10 tones. These elements of the modern period were compared with the results of other ensembles from Angevin contexts between the 11th and 16th centuries to be placed in a longer perspective. All of these ensembles highlight, over the entire period concerned, the preferential consumption of second-rate roofing slate within the production area and within a radius of around 50 kilometres, while the better-quality products (finer and regular) remained reserved for long-distance trade.

Die zur Untersuchung antiker Schiefer eingerichtete Untersuchungsmethode wurde auf die Überreste angewandt, die in den Gewölbelenden der Kapelle der Saulgé-Komturei entdeckt wurden. Dieser Ansatz, der auf der Erfassung von dimensionalen und morphologischen Merkmalen beruht, ermöglichte es, diese Dachschiefer sowohl in ihrer Form als auch in der Art ihrer Verlegung zu beschreiben. Diese Informationen führten zur Restaurierung einer dicken Schieferdachdeckung, die mit verschwommenen Fugen und abnehmender Dicke am Nagel befestigt war. Aus diesen Elementen konnte die Menge des verwendeten Materials auf mehr als 13.000 Schiefer für eine Masse von fast 10 Tonnen geschätzt werden. Diese Elemente der Neuzeit wurden mit den Ergebnissen anderer Ensembles aus anjanischen Kontexten zwischen dem 11. und 16. Jahrhundert verglichen, um sie in eine längere Perspektive zu stellen. Alle diese Ensembles heben während des gesamten betreffenden Zeitraums den bevorzugten Verbrauch von Dachschiefer zweiter Wahl innerhalb des Produktionsgebiets und in einem Umkreis von etwa 50 Kilometern hervor, während die qualitativ besseren Produkte (feinere und regelmäßigere) dem Fernhandel vorbehalten blieben.

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