La mode de l’animal exotique dans la haute société gallo-romaine. Sépulture d’un singe dans la nécropole de la rue des Caillons à Poitiers

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23 juin 2014

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Frédéric Gerber et al., « La mode de l’animal exotique dans la haute société gallo-romaine. Sépulture d’un singe dans la nécropole de la rue des Caillons à Poitiers », Archéopages, ID : 10.4000/archeopages.296


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Si la présence du singe est bien attestée dans la domus romaine, les traces en sont pour l’instant rares en Gaule. Quelques découvertes dans différentes régions de l’Empire montrent cependant qu’il était un animal de compagnie des riches, mais aussi de certains militaires. La découverte d’une sépulture de singe à Poitiers, la troisième dans l’espace gaulois, est récemment venue enrichir le dossier : son inhumation au sein d’une nécropole familiale de la seconde moitié du IIIe siècle montre que le singe, dépassant le simple statut d’animal exotique, pouvait être intégré à la familia.

Although the presence of monkeys is well documented in the Roman domus, traces of monkeys have so far rarely been found in Gaul. Discoveries in various parts of the Roman Empire however show that monkeys were pets kept by the rich as well as by some members of the military. The discovery of the grave of a monkey in Poitiers, the third such burial in Gaul, adds to our understanding of this phenomenon: the fact that this monkey was buried within a family cemetery of the second half of the 3rd century AD suggests that it was not just an exotic animal but could have been part of the familia.

Pese a que la presencia del mono ha sido demostrada en la domus romana, sus huellas siguen siendo escasas en Galia. No obstante, algunos descubrimientos en distintas regiones del Imperio muestran que se trataba de un animal de compañía de personas adineradas, así como de algunos militares. El hallazgo de la sepultura de un mono en Poitiers, la tercera de este tipo en el espacio galo, ha permitido enriquecer el archivo recientemente: la inhumación de esta tumba en una necrópolis familiar de la segunda mitad del siglo III muestra que el mono podía ser integrado a la familia, sobrepasando así el estatus de simple animal exótico.

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