1965 : L’Heure de l’histoire ?

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3 juin 2020

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Jean-Louis Margolin, « 1965 : L’Heure de l’histoire ? », Archipel, ID : 10.4000/archipel.1729


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Des publications de qualité en nombre important, sur lesquelles cet article fait d’abord le point, ont très largement étendu et renouvelé notre connaissance des événements tragiques de 1965-66, en Indonésie. A côté du constat d’une grande diversité de situations suivant les provinces, quelques tendances générales se dégagent : place partout centrale de l’armée comme incitateur et organisateur des violences et massacres, le plus souvent en partenariat étroit avec les activistes musulmans ; participation populaire importante aux pires atrocités ; fréquence des crimes sexuels ; poids des vols, pillages et prévarications ; effroyables conditions de détention ; extension des violences bien au-delà de 1966. Une seconde partie tente de fournir quelques clés de compréhension : éléments de continuité du dernier Sukarno à Suharto ; effectivité de la tentative de prise de pouvoir par le PKI ; faiblesse et sentiment d’insécurité des deux camps, conduisant au meurtre des généraux aussi bien qu’aux tueries de communistes ; monstrueuse et inexcusable étendue de ces dernières, qui ne constituent cependant pas un génocide ; rôle limité des interventions extérieures.

A large number of quality publications, which this article first reviews, have greatly expanded and renewed our knowledge of the tragic events of 1965-66 in Indonesia. Besides the observation of a great diversity of situations according to the provinces, a few general trends emerge : the ubiquitous central place of the Army as the instigator and organizer of violence and massacres, most often in close partnership with Muslim activists ; a significant popular participation in the worst atrocities ; the frequency of sex crimes ; the weight of thefts, lootings and abuses ; the appalling conditions of detention ; the extension of violences well beyond 1966. A second part strives to provide some keys to understanding : elements of continuity from post-1959 Sukarno’s regime to Suharto ; actuality of the PKI’s attempted bid for power ; weakness and insecurity feeling on both sides, leading to the murder of the generals as well as to the killing of communists ; monstrous and inexcusable extent of these, which do not, however, qualify as genocide ; limited role of external interventions.

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