Chasing Fate & Fortune in the Borderland: Cross-Border Marriage & Migration at the Malaysian-Thai Frontier

Fiche du document

Date

14 décembre 2021

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Archipel

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0044-8613

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2104-3655

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess


Sujets proches Fr

Immigration

Citer ce document

Nurul Huda Mohd. Razif, « Chasing Fate & Fortune in the Borderland: Cross-Border Marriage & Migration at the Malaysian-Thai Frontier », Archipel, ID : 10.4000/archipel.2647


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

This article examines the feminization of migration at the Malaysian-Thai frontier through the lens of cross-border marriages between Malaysian men and Thai women (predominantly of Malay ethnicity). Based on long-term ethnographic fieldwork conducted in the Malaysian city of Kota Bharu, Kelantan, it explores the migration process as a hopeful endeavor in seeking “fortune” in several senses of the word: employment and economic prospects (Mal. rezeki), and opportunities for marriage (Mal. jodoh, or “fated union”). Second, it illustrates how Thai women’s reported use of magical means such as love magic and sorcery in their search for jodoh and rezeki inspires both fear and desire among Malays. Thai women’s seductive and supernatural prowess, I argue, constitutes a crucial but understudied capital for navigating a precarious labor and marriage market where their employability and (sexual) desirability overlap, allowing them to subvert existing narratives of female cross-border marriage migrants as victims of precarity.

Cet article examine la féminisation de la migration à la frontière entre la Malaisie et la Thaïlande, au prisme des mariages transfrontaliers entre hommes malais et femmes thaïlandaises, principalement d’ethnie malaise. Partant d’un travail de terrain ethnographique de long terme mené dans la ville malaisienne de Kota Bharu (Kelantan), l’article explore le processus de migration en tant qu’effort plein d’espoir à la recherche de la « fortune » dans différents sens du terme : emploi et perspectives économiques (mal. rezeki), et opportunités de mariage (Mal. jodoh, ou « union avec l’âme-sœur »). Par ailleurs, il illustre l’utilisation par les femmes thaïlandaises de moyens magiques tels que les charmes d’amour et la sorcellerie dans leur quête du jodoh et du rezeki qui inspirent à la fois peur et désir aux Malais. Les prouesses de séduction et de surnaturel des femmes thaïlandaises constituent, selon moi, un capital essentiel mais peu étudié pour naviguer sur un marché précaire du travail et du mariage, où leur employabilité et leur désirabilité (sexuelle) se chevauchent, ce qui leur permet de renverser les récits existants sur les femmes migrantes mariées à l’étranger comme victimes de la précarité.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en