Detecting pre-modern lexical influence from South India in Maritime Southeast Asia

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20 décembre 2017

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Tom Hoogervorst, « Detecting pre-modern lexical influence from South India in Maritime Southeast Asia », Archipel, ID : 10.4000/archipel.490


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Résumé En Fr

Commercial and cultural links between South India and Maritime Southeast Asia have been strong and regular since antiquity. This paper adds a linguistic dimension to our understanding of ancient interethnic contact in the region through an exploration of the hitherto poorly understood lexical contributions from Dravidian languages, such as Tamil and Malayāḷam, to the languages of Maritime Southeast Asia. First, the sound changes are addressed that loanwords undergo upon their adoption into West-Malayo-Polynesian languages. The paper continues by postulating examples of respectively Tamil loans attested in the Old Javanese literature, loanwords from Malayāḷam, and Tamil loans not attested in early literature but borrowed across a wide geographical range, including the Philippines and Madagascar, which would attest to their pre-colonial transmission. The paper then examines the issue of Indo-Aryan loanwords in the languages of Southeast Asia that were transmitted through speakers of Dravidian languages, addressing the sound correspondences we may expect in such a scenario. Cumulatively, it is argued that linguistic influence from South India was considerable, providing a novel line of evidence to reconstruct the past of the Bay of Bengal.

Les liens commerciaux et culturels entre l’Inde du Sud et l’Asie du Sud-Est insulaire ont été forts et réguliers depuis l’antiquité. Cet article ajoute une dimension linguistique à notre compréhension des anciennes relations interethniques dans la région, à travers une exploration des contributions lexicales jusqu’ici mal comprises des langues dravidiennes, telles que le tamoul et le malayāḷam, en faveur des langues d’Asie du Sud-Est maritime. Tout d’abord, les changements sonores sont abordés afin de montrer que les emprunts subissent une altération dès leur adoption dans les langues malayo-polynésiennes occidentales. Ensuite, cette contribution fournit des exemples de mots empruntés du tamoul que l’on retrouve dans la littérature en vieux javanais, mais aussi des mots empruntés du malayāḷam et du tamoul qui n’ont pas été retrouvés dans la littérature ancienne, mais puisés dans une vaste étendue géographique, dont les Philippines et Madagascar, ce qui témoigne d’une transmission pré-coloniale. Cette recherche examine ensuite la question des emprunts indo-aryens dans les langues de l’Asie du Sud-Est qui ont été transmis par des locuteurs de langues dravidiennes, en s'intéressant aux correspondances sonores auxquelles on peut s'attendre dans un tel scénario. Au final, l'auteur avance que l’influence linguistique de l’Inde du Sud a été considérable. Cette influence fournit une nouvelle source de données pour reconstituer le passé de la baie du Bengale.

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