When a History Seminar Becomes Toxic: A Reading of the Attack on LBH Jakarta in September 2017

Résumé En Fr

In a seminar on 16 and 17 September 2017 organised at LBH Jakarta by human rights activists and victims of the post-1965 genocide, a group of researchers wanted to discuss the background to this affair, which remains controversial. They were prevented from holding this discussion by a radical Muslim militia. The next day a cultural festival on free speech was held in the same venue as a pacific response, but it was attacked by a large crowd which surrounded the LBH’s office for hours before the police intervened. In this article I discuss the background to these events and argue that human rights defenders are singled out for attack in the power play between competing political factions. In this context, the spectre of communism remains a convenient bogeyman for some groups.

À l’occasion d’un séminaire organisé les 16 et 17 septembre 2017 au Bureau d’aide juridique par des activistes des droits de l’Homme et des victimes du génocide qui a suivi les événements de 1965, un groupe de chercheurs voulait discuter du contexte de cette affaire, qui reste controversé. Une milice islamiste radicale les a empêché de tenir cette discussion. Le lendemain, un festival culturel dédié à la liberté d’expression s’est tenu au même endroit en guise de réponse pacifique mais il a été attaqué par une foule importante massée pendant des heures devant le Bureau d’aide juridique avant l’intervention de la police. Je discute dans cet article du contexte de ces événements et suggère que les défenseurs des droits de l’Homme sont visés pour des attaques dans le cadre d’un jeu de pouvoir entre des factions politiques concurrentes. Dans ce contexte, le spectre du communisme reste un épouvantail commode pour certains groupes.