Une enquête au cœur des livres de comptes d’une émailleuse parisienne au xviiie siècle

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13 juin 2023

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Louise Ferrandery, « Une enquête au cœur des livres de comptes d’une émailleuse parisienne au xviiie siècle », Artefact, ID : 10.4000/artefact.13714


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Les livres de comptes constituent de riches sources concernant les pratiques techniques et commerciales des artisans-commerçants. Il est possible à partir de ces documents de retracer les réseaux professionnels, les procédés techniques et l’organisation interne d’un atelier comme celui de l’émailleuse Marthe Jeanne Vincent. Cette étude de cas aborde l’ensemble des informations tirées de ses journaux de comptes (1765-1777) – acteurs, matériaux et objets, ventes et achats, prix – qui contribuent à s’informer sur l’histoire de l’émaillerie parisienne du xviiie siècle. Plusieurs techniques d’émaillerie sont pratiquées dans l’atelier de Marthe Jeanne Vincent : perles fausses, émail tiré ou peinture sur émail. Ces techniques et leur mise en œuvre au sein de l’atelier de l’émailleuse témoignent d’une modification des processus de fabrication répondant au nouveau marché du demi-luxe qui connaît son essor au moment où Marthe Jeanne Vincent tient boutique.

The account books are rich sources concerning the technical and commercial practices of craftsmen-traders. From these documents, it is possible to trace the professional networks, technical processes, and internal organization of a workshop such as that of enameller Marthe Jeanne Vincent. This case study examines all the information from her account books (1765-1777) —actors, materials and objects, sales and purchases, prices— that contribute to the history of 18th-century Parisian enameling. Several enameling techniques are practiced in the Marthe Jeanne Vincent’s workshop: faux pearls, pulled enamel and enamel painting. These techniques and their implementation by the enameller, and those she employs, are evidence of a change in the manufacturing process in response to the new semi-luxury market that was taking off at the time Marthe Jeanne Vincent was running her store.

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