Reynold Arnould : un peintre à l’usine

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10 mai 2021

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Gwenaële Rot et al., « Reynold Arnould : un peintre à l’usine », Artefact, ID : 10.4000/artefact.8184


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Cet article se penche une exposition présentée en 1959 au musée des Arts décoratifs, à Paris, par le peintre Reynold Arnould (1919-1980). Intitulée Forces et rythmes de l’industrie, elle avait été financée par douze grandes entreprises publiques et privées françaises. Le peintre s’était consacré à représenter l’industrie la plus moderne de son temps à partir de croquis pris sur le vif et de photographies industrielles. Il avait exposé les différentes étapes de son travail, depuis les croquis réalistes jusqu’à de grandes toiles quasi-abstraites. Cette exposition avait alors bénéficié d’une grande couverture médiatique et suscité des débats importants sur la légitimité du mécénat industriel et la possibilité de la représentation picturale du machinisme. L’histoire de cette exposition et de sa réception conduit à discuter des questions relatives aux enjeux politiques, sociaux et culturels de l’industrie dans le contexte de la Reconstruction d’après-guerre. Dans cet esprit, la démarche picturale du peintre apparaît étonnamment proche de celle des sociologues de son temps qui, comme lui, cherchaient alors, en enquêtant dans les usines, à dégager les grands traits de la civilisation industrielle.

This paper is about an exhibition organized in 1959 at the musée des Arts décoratifs in Paris by the artist Reynold Arnould (1919-1980). Entitled “Forces et rythmes de l’industrie”, it was financed by twelve French public and private big firms. The painter represented the most modern industry of his time. He painted large oils on canvas based on sketches from observation and industrial photographs. He described the different stages of its work, from realistic sketches to large quasi-abstract canvases. This exhibition received very wide media coverage and has been the subject of various debates on the legitimacy of corporate sponsorship and the possibility of pictorial representation of machinery. The history of this exhibition leads to discuss issues related to political, social and cultural issues of the industry in the context of post-war reconstruction. In this spirit, the pictorial approach of the painter appears surprisingly similar to the research of sociologists of his time, who, like him, performed field studies in factories, in order to identify the main features of industrial civilization.

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