Le « voyage des Andes » des artistes du Río de la Plata au XXe siècle

Fiche du document

Date

23 décembre 2017

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Artelogie

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2115-6395

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess


Résumé Fr Es

Le « voyage d’Europe » comme étape initiatique dans la formation des artistes latino-américains à la fin du XIXe et pendant la première moitié du XXe siècle est bien connu. Or, à partir des années 1920, une autre destination apparaît : le Nord-Ouest argentin et les pays andins voisins. Certes secondaire, cet intérêt pour le monde andin accompagne les débats autour de l’art national, traduit la quête de « lo propio » et révèle les interrogations sur l’identité de l’art argentin, uruguayen et au-delà latino-américain. Inscrivant à l’agenda des artistes d’autres thèmes et réalités, le « voyage des Andes » vient enrichir le panorama de ces deux scènes artistiques et déplace l’analyse habituellement centrée sur les binômes nationalisme vs cosmopolitisme, académie vs avant-garde. Seront envisagés Luis Perlotti (1890-1969), sculpteur indigéniste, qui illustre la théorie « Eurindia » de Ricardo Rojas ; Antonio Berni (1905-1981) qui, à partir d’une interrogation sur la thématique, développe une perspective sociale et critique ; Gertrudis Chale (1898-1954), peintre autrichienne installée en Argentine, dont la vision du monde andin est plus anthropologique ; et, enfin, quelques disciples de l’Uruguayen Joaquín Torres García (1874-1949), le père de l’art constructif universel, dans le cadre de son projet « Indo-América ».

El “viaje a Europa”, en tanto etapa initiática en la formación de los artistas latinoamericanos es bien conocido. Ahora bien, a partir de los años 1920, aparece otro destino : el Noroeste argentino y los países andinos vecinos. Ciertamente secundario, este interés por el mundo andino acompaña los debates entorno al arte nacional, traduce la búsqueda de lo propio y revela las interrogaciones sobre la identidad del arte argentino, uruguayo y latinoamericano. Ubicando en el agenda de los artistas otros temas y otras realidades, el “viaje a los Andes” enriquece el panorama de estas dos escenas artísticas y desplaza el análisis habitualmente centrado en las tensiones entre nacionalismo vs cosmopolitismo, academia vs. vanguardia. Presentaremos Luis Perlotti (1890-1969), escultor indigenista,ilustrando la teoria “Eurindia” de Ricardo Rojas ; (Antonio Berni(1905-1981), quien desarrolla una perspectiva social crítica a partir de una interrogación sobre la temática por representar ; Gertrudis Chale (1898-1954), pintora austríacaradicada en la Argentina, cuya visión del mundo andino es más bien antropológica ; y, en fin, algunos discípulos del Uruguayo Joaquín Torres García (1874-1949), padre del Arte constructivo universal, que con él han participado a su proyecto indoamericano.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en