31 août 2021
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Julia Ariza, « Del caballete al telar. La Academia Nacional de Bellas Artes, las escuelas profesionales y los debates en torno de la formación artística femenina en la Argentina de la primera mitad del siglo XX », Artelogie, ID : 10.4000/artelogie.6027
Au début du XXe siècle, l’apparition en Argentine des “écoles professionnelles”, institutions où les femmes de classe moyenne et prolétaire pouvaient acquérir des connaissances en arts décoratifs, signifiait pour elles l’ouverture à une profession artistique hors de l’Académie. L’article examine le contexte de création de ces établissements et propose des termes de comparaison entre l’éducation artistique de ces écoles professionnelles et l’Académie. Nous analysons comment des facteurs tels que l’appartenance à une classe, les représentations sociales de la pratique artistique et les représentations de genre ont influencé le choix ainsi que la valorisation des arts décoratifs. Bien qu’absents de l’historiographie officielle de l’art argentin, ces pratiques ont été socialement visibles et leur prise en compte a oscillé entre l’art en général et les arts féminins.